Ils sont sommés de se plier à une décision de justice, l'expulsion à la belle étoile est inéluctable pour les 6 familles de Raisinville. Ces familles occupant des logements appartenant à un privé et qui menacent ruine à l'intérieur même du tissu urbain de la ville semblent pris par une conjoncture qui nécessite leur relogement dans l'immédiat. Cinq autres familles résidant au quartier Derb sont dans la rue depuis une semaine avec paquetages, par crainte de leur vie et de leurs enfants, après l'effondrement partiel de leurs habitations. [11 familles passeront le Ramadhan dans la rue à Mostaganem] Pour les six familles résidant à la rue Amar Belmehel Hadj Mohamed n° 08 Raisinville, elles vivent le problème de la précarité depuis des années. Mais leur vie s'est transformée en calvaire depuis qu'ils ont pris possession d'une maudite décision de justice qui peut à tout moment de leur existence les expulser dehors sous les étoiles. Aucune solution ne semble pointer à l'horizon pour les délivrer de ce calvaire d'une précarité qui ne dit pas son nom. Les responsables locaux semblent trop occupés pour répondre favorablement au cri d'alarme de ces familles et honorer les promesses avancées. Aujourd'hui, ni les appels de détresse des pères de famille désorientées, ni encore les gémissements des enfants qui depuis qu'ils sont venus au monde non pas connus de bons souvenirs comme le reste des enfants d'Algérie indépendante, ni encore moins ces femmes qui ont toujours implorer Dieu pour leur venir en aide afin que les autorités délivrent leurs progénitures de l'iniquité et des vicissitudes de cette maudite situation. Le drame est terrible pour ces familles de Mostaganem menacées d'expulsion suite à une décision de justice datée du 25/03/2012 et qui vivent toujours dans l'angoisse et l'incertitude de se retrouver sans défense coincés dans la rue à l'approche de la saison des chaleurs ou la canicule peut souvent être fatidique pour les vieux et les enfants malades. Il s'agit de six « pauvrissimes » familles démunies de tout qui sollicitent aujourd'hui des autorités locales qu'un logement décent pour abriter leurs innocents enfants. Vivant dans des conditions déplorables, voire inhumaines, sans eau, ni électricité, ni encore moins de sanitaire, sous des tentes depuis déjà trois mois, ces familles disent que « la vie commence à sombrer devant leur yeux », car elles se sentent aujourd'hui abandonnées plus que jamais par ceux qui sont sensés veiller sur le peuple qui a placé en eux leur confiance. Les promesses avancées par le chef de Daïra de Mostaganem en date du 26/03/2012 pour trouver une solution rapide au problème de relogement des six pères de familles et leurs enfants résidant à la rue Amar Belmehel Hadj Mohamed n°8 à Raisinville tarde à venir et semble même à des années lumière du fait qu'elle a dépassé de loin l'échéance promise et rien de concret ne semble venir aujourd'hui pour reloger les familles Bouziane Charef avec deux enfants à charge et un troisième qui va naitre prochainement, Belahouel Bouabdellah avec 2 enfants à charge, Faghloul Mohamed, 2 enfants à charge, Gouaich Moul Kheir 1 enfants à charge, Bouziane Hadj Ahmed, 1 enfant à charge et Nisli Nacéra 3 enfants à charge. Par ailleurs, selon les déclarations de ces familles beaucoup de femmes et d'enfants tombent souvent malades à cause des conditions inhumaines où elles végètent. Dans le même contexte, 5 autres familles se trouvent désormais sous la belle étoile depuis une semaine au quartier Derb à Mostaganem juste en face du siège de la Daïra. Ces familles rappelons le ont quitté précipitamment dans la nuit leur domicile après une menace d'effondrement de leur immeuble. Une situation archaïque et déplorable qu'ils n'ont cessé de dénoncer à qui de droit, mais leur appel est toujours resté sans écho. Ces familles se trouvent depuis une semaine jour et nuit dans la rue avec leurs enfants et le peu qu'ils ont pu sauver de leurs objets domestiques. Ces familles disent qu'elles ont été oubliées par les responsables locaux malgré les promesses qu'elles leurs ont été avancées. Les 6 familles de Raisinville et les 5 familles de Derb, lancent un appel pressant au premier responsable de la wilaya afin d'intervenir personnellement en instruisant le chef de daïra de Mostaganem à revenir à de meilleurs assentiments pour honorer ses promesses de relogement.