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Oran : Un peu de respect pour les morts. Le cimetière d'Ain Beida mérite plus d'attention
Publié dans Réflexion le 18 - 07 - 2009

Le nombre d'enterrement d'êtres chers, ayant quitté ce bas monde s'accroissent de jour en jour, et le nombre peut parfois dépasser la trentaine pour le seul cimetière d'Ain Beida qui commence à connaitre un vrai problème d'espace poussant à l'inquiétude de la population.
Cette population qui ne cesse d'interpeller quotidiennement les autorités compétentes concernées à intervenir en vue de s'occuper de ces lieux ou reposent les morts, notamment celui d'Ain Beida complètement délaissé offre une image loin d'être digne pour ce genre de lieux. Selon les sources d'informations, tous les appels de ces habitants seraient restés de simples cris sans les moindres échos.
Selon les oranais, ce cimetière est devenu ces temps-ci un lieu complètement abandonné. Les superficies à l'intérieur sont complètement dévorées par les mauvaises herbes qui ont poussé de partout attirant le maximum de détritus formés par un nombre incalculable de déchets de sacs en plastiques, des cartons, enfin toutes sortes de déchets en papier, et même des saletés jetées pelle mêlé par les milliers de visiteurs qui viennent se recueillir sur leurs morts.
Aussi les habitants ont demandé aux responsables de bien vouloir s'engager à entreprendre le réaménagement et le revêtement de chemin principal qui mène vers ce cimetière, qui est devenu im-praticable pour les piétons, alors que serait-ce pour les véhicules, son état s'est dégradé après les fortes pluies qui se sont abattues durant l'hiver.
Les conducteurs de véhicules qui s'aventurent à rendre visite à leurs malades et oh combien ils sont obligés, ou ceux qui viennent chaque jour enterrer leurs morts, souffrent le martyr une fois être sur la traversée de cette route menant vers le cimetière d'Ain Beida. En plus de l'état très restreint, ca-hoteux voire impraticable, s'ajoute le problème d'innombrables quémandeurs, venant soutirer quelques pièces de monnaie qui s'assoient sur les bords de ce sentier accentuant encore d'avantage les difficultés de la circulation.
Selon les déclarations des citoyens, ce constat amer de ces centaines de mendiants qui viennent submerger le cimetière, ce lieu censé être calme et serein, offre une image indigne avec tout de brouhaha et ce vacarme à la recherche du gain facile. Quant aux visiteurs qui viennent se recueillir, c'est un autre problème qui surgit, celui des surprises que réservent les multiples sentiers invisibles sous les broussailles et les mauvaises herbes à l'intérieur du cimetière.
Cette fresque loin d'être digne d'un lieu respectable, qui fait rappeler aux communs des mortels que la mort existe, et que chacun serait appelé tôt ou tard à prendre place, mais au contraire à voir le cimetière d'Ain Beida on se croit être dans un champ agricole vu la sauvagerie des mauvaises herbes répandues de partout.
A tout ces problèmes s'ajoutent celui des récitants des versets coraniques qui sont nombreux à venir chaque jour au cimetière d'Ain Beida pour amadouer les moins nantis afin de leur extirpé quelques dinars. Les plus hardis de ces « talebs » osent le plus souvent s'approcher de la tombe ou est réunie la famille du défunt et commence à réciter quelques versets sans qu'on ne lui demande de le faire, mettant ainsi devant le fait accompli les plus timides à fouiner dans leurs poches et lui donner quelques pièces. « L'un des citoyens aurait posé la question, pourquoi les cimetières des Chrétiens et des juifs sont bien entretenus, et bien propre, que le visiteur palpe facilement cette sérénité, cette quiétude, ce repos de l'être ».
Ce citoyen se pose la question, pourquoi nos cimetières sont-ils abandonnés, pourquoi cette irrévérence, cette froideur, cette léthargie, devant nos mort ! Pourquoi les leurs ressemblent à des lieux sublimes, alors que les nôtres à de simples lieux où les morts reposent.
Les citoyens disent que le moment est venu aux responsables concernés de se pencher sur ce coté très sensible qui mérite beaucoup d'attention afin que nos morts reposent en paix.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, nos cimetières sont aussi maculés par des comportements néfastes d'être irrespectueux et irresponsables, comme celle qui fut surprise dernièrement par un citoyen en train de fumer à l'intérieur du cimetière sans se soucier le moindre du monde, où ceux et celles qui trouvent ces lieux sacrés comme seule opportunité de venir s'échanger les regards doux, et les sourires provocateurs sans tenir compte de la tenue vestimentaires provocatrices et concupiscentes.
Le nombre des agents de l'APC mobilisés pour le nettoyage à l'intérieur l'enceinte du cimetière d'Ain Beida s'avère insuffisant pour pouvoir entamer cette opération de nettoyage aussi difficile selon une source d'information. Ce nombre, selon cette source serait consolidé par 10 agents supplémentaires qui seront dégagés du secteur urbain d'El Hamri pour en atteindre 20 agents. Même avec ce nombre, le décompte restera toujours insuffisant en matière d'agents d'assainissement vu que le périmètre du cimetière s'étend sur une superficie de 148 hectares.
Quant au matériel roulant nécessaire pour l'entretien de ce cimetière, il en demeure en deçà des attentes des citoyens.
Seul un camion vétuste est en service, 03 autres camions seraient affectés à l'avenir en vue de faciliter toutes opération de nettoyage, de désherbage selon la source d'information. Le problème se pose également pour les 12 déterreurs qui restent insuffisant, car il arrive parfois d'enterrer 25 dépouilles en une seule journée, ce qui contraint les citoyens à participer eux mêmes aux opérations de déterrement de tombeaux.
Le budget de 3 millions de da pour l'entretien et la bonne marche de ce grand cimetière reste insuffisant selon la source d'information.


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