Mieux vaut tard que jamais, dit-on aussi après les scandales qui ont fait la une du journal Réflexion, il semble que le feuilleton qui a éclaboussé l'ADE vient de prendre fin et que la décision vient de tomber tel un couperet mettant fin au diktat de son directeur. Selon les informations recueillies, le directeur de l'ADE vient d'être limogé ce mardi par le ministre des ressources en l'eau ( ex Hydraulique), pour mauvaise gestion et conflit syndical et ce, suite à un audit, après que la commission ministérielle ait relevé des points noirs dans la gestion de ce directeur, qui a voulu outrepasser ses prérogatives. Auteur de frasques et de disfonctionnement au sein de cette entreprise, M. Mahmoudi , vient d'être mis devant ses responsabilités par la tutelle qui vient de mettre fin à ses fonctions et risque même la prison pour dilapidation des deniers publics. Pour rappel, ce directeur dont les scandales et le conflit intersyndical avaient été dénoncés dans nos éditions avait aussi été dans un passé récent limogé et ce à deux reprises du fait qu'il a été derrière le déficit de deux entreprises étatiques, à savoir : la SOTHER et l'unité EPDEMIA de Sidi Bel Abbès. Cependant, après avoir ruiné deux sociétés, voilà qu'on le parachute à Mostaganem, mais au lieu de retenir les leçons de ce qui lui était arrivé, ce dernier n'a pas trouvé mieux que de s'attaquer aux travailleurs en créant des clans au sein de l'entreprise qu'il était sensé diriger. D'autre part se croyant intouchable, ce dernier oublia qu'il était un responsable désigné pour diriger une entreprise, et non pour semer le trouble et la division, s'en prenant par la même occasion au journal Réflexion en insultant le directeur et en employant la fameuse expression « La caravane passe et les chiens aboient » alors que le journal n'a fait que mettre à jour le comportement et la mauvaise gestion d'un directeur assoiffé de pouvoir voulant humilié la presse, aujourd'hui si l'on reprend ce qui a été publié par notre journal, il est clair que l'enquête menée a mis en évidence une mauvaise gestion et le caractère belliqueux de M. Mahmoudi, voire son irrespect non pas seulement envers les travailleurs et leurs représentants mais envers les autorités et sa hiérarchie. Sa réponse avait été un quick irrespectueux. Jusqu'à ce jour personne, n'avait osé mettre fin aux agissements de ce directeur qui n'avait cessé de harceler les travailleurs et quiconque le contredisait il le mettait illico presto à la porte. Durant les quelques mois où il a dirigé l'ADE, il a enfreint toutes les règles, passant outre même une décision de justice, allant plus loin dans son aveuglement il s'est même permis de gérer les œuvres sociales de l'ADE de Mostaganem en nommant M. Benmeridja Mohamed, en adressant, une opposition au directeur de la BADR écartant M. Mohamed AEK qui avait été désigné en qualité de président de la commission des Œuvres sociales en se référant au fameux procès verbal d'installation n° 24 du 12 octobre 2011, validé par l'huissier de justice et contresigné par 2 ex syndicalistes, radiés par le bureau de l'union de wilaya UGTA de Mostaganem en 2004 et qui font l'objet de poursuites pénales, par l'union de wilaya UGTA de Mostaganem, pour avoir signé un procès verbal d'installation, de la section syndicale créée par le directeur de l'ADE, enfreignant toutes les lois, donnant le pouvoir de décision et de signature au profit des responsables d'une section syndicale déclarée illégitime par la justice. Il est clair, que le conflit en question a été pour quelque chose concernant son limogeage qui avait trop tardé, d'où les griefs retenus concernant la mauvaise gestion de l'entreprise. La situation conflictuelle, en elle-même n'a pas été bonne pour l'image de cette institution, et c'est ce qui a précipité, sa chute.