Le Ramadhan en Algérie et plus particulièrement à Mostaganem est synonyme de toutes les carences morales, physiques et spirituelles. Les jeûneurs notamment les jeunes sont les moins adroits à emprunter le chemin de la sagesse ne serait-ce que momentanément durant un mois par an. Les trois carences typiquement algériennes ou plutôt mostaganémoises se résument comme suit : Primo : Carence morale, les jeûneurs pendant ce mois sacré de Ramadhan agissant sous le prétexte du Carême, s'adonnent foudroiement à des comportements agrestes qui nuisent sensiblement au milieu social et par conséquent traduisent mal la vraie notion du Carême. On entend que des insultes indécentes et des mots blasphématoires que vomissent les langues diabolisées accusant sans vergogne « soi même » de nervosité, de colère au lieu de se contrôler et d'agir avec fermeté contre cette force diabolique qui nous enchaine. Secundo : carence physique : Au lieu d'en profiter de sa force juvénile et de son physique athlétique pour se mettre en veille tôt le matin afin de gagner honorablement sa vie, les jeunes jeûneurs à Mostaganem, préfèrent roupiller toute la journée enveloppés sous leurs draps pour compenser une longue nuit mouvementée en quête à des bêtises. Ces jeunes ados préfèrent sommeiller aussi longtemps possible durant la journée, une façon bien intelligente de tuer le temps et de point sentir de soif en ces jours d'été. Troisièmement : Carence spirituelle : Revenant toujours à ces jeunes qui laissent passer bêtement des nuits et des jours pendant ce mois de Ramadhan béni à végéter dans l'inertie et la médiocrité au lieu de se repentir derrière les 5 prières et les prières de « taraouih » dans les Mosquées et la lecture du livre sacré le Coran afin de se purifier des actes indécents qui maudissent l'âme et avilissent l'esprit. Malgré les prêches incessants pour une prise de conscience de la vraie conduite à suivre pendant le mois de Ramadhan, la situation reste identique d'année en année.