Les vergers et les oliviers dépérissent à vue d'œil au grand dam des agriculteurs de la commune de Mohammadia. En effet, la terre qui a fait de divers types d'oranges et de meilleures olives et légumes est totalement séchée, vu que la seule source d'eau pour irriguer les cultures est envasée, le barrage de Fergoug. Ce barrage, situé au nord de la ville de Mohammadia, et qui fut un certain temps le plus grand barrage d'Algérie et l'un des quatre plus importants réservoirs que compte la wilaya de Mascara avec les barrages de Bouhanifia, Chorfa et Ouizert, souffre depuis plusieurs années d'envasement et d'un recul de sa capacité de réserve qui s'élève à 17 millions de m3,il ne contient que peu d'eau à tel point que l'irrigation de la plaine du Habra est déjà depuis 20 ans sans eau suffisante pour développer et régénérer l'agriculture. Selon certains fellahs : « ça va vers la fin de l'âge d'or de la plaine du Habra, la nature va reprendre ses droits et rendre ses terres au bord, sauf s'il y a une construction d'un nouveau barrage, car le désenvasement du barrage Fergoug n'est plus efficace, c'est de l'avenir de toute la plaine du Habra qui va payer les frais, et l'économie qui en souffre déjà du déclin des agrumes ». Le barrage de Fergoug, connaît un taux d'envasement de 97,77% selon le bulletin publié par l'Agence Hydro Canal Chott Chergui chose qui cause la réduction de la capacité d'emmagasinement et de stockage du barrage et même la dégradation de la limpidité et la qualité de l'eau. A croire, le barrage Fergoug a servi à l'époque d'alimenter la commune en eau potable, et la zone industrielle d'Arzew et même permet une dérivation de l'eau jusqu'aux terrains cultivés, c'est pendant ces moments là que la production d'agrumes était prospère, et l'ex- périgueux était encore la ville des oranges, « en fin le cout de désenvasement est incomparable avec son rendement économique de la région ».