La situation actuelle du statu quo, en étouffant les libertés, sous le couvert d'une multitude de micro partis et d'organisations dites de la société civile, déconnectés des réalités et des populations, souvent appendice de l'administration, vivant du transfert de la rente des hydrocarbures. On est actuellement à 45 partis politiques à qui on a accordé un agrément à un mois des élections législatives et on en a accordé, il y a quelques jours, à certains et on va encore en agréer d'autres. On va se retrouver avec une soixantaine de partis. Des partis qu'on va voir uniquement à l'occasion de rendez-vous électoraux. Cette situation d'absence de dialogue. Ces responsables, qu'ils soient locaux ou nationaux ne rendent des comptes qu'à ceux qui les ont placés aux postes qu'ils dirigent, les problèmes qui surgissent actuellement liés, aux logements, l'emploi, pouvoir d'achat, l'eau, l'électricité, ordures etc. le banditisme et l'insécurité. Il faut lancer les débats, écouter les Algériens.Un total de 44 partis politiques algériens, dont 21 nouvellement agréés. Voici un aperçu sur quelques partis majeurs: 1. Le Front de libération nationale (FLN), premier parti de l'actuel Parlement, a été créé en 1954 à la suite d'une fusion avec d'autres formations plus petites, afin d'obtenir une indépendance de l'Algérie vis-à-vis de la France. Après son indépendance en 1962, l'Algérie a été gouvernée par le parti unique du FLN jusqu'en 1989, lorsque la Constitution révisée a ouvert l'ère multipartite. Après les élections présidentielles de 2004, Abdelaziz Belkhadem a pris le contrôle du parti. 2. Le Rassemblement national démocratique (RND), fondé le 21 février 1997 en pleine période du terrorisme islamiste. 3. L'Alliance de l'Algérie verte (AAV) a été créée en mar 2012 à la suite d'une fusion des trois partis islamistes, dont le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Mouvement Ennahda (Renaissance), et le Mouvement El Islah (Réforme), qui ont décidé de participer ensemble au scrutin campagne avec un programme unique et des listes communes. Le MSP, fondé en 1988 et dirigé par Bouguerra Soltani, maintient quatre portefeuilles dans le gouvernement actuel. Le parti n'appelle pas la charia ni un Etat islamique. Le Mouvement Ennahda, formé dans les années 1980. 4. Le Front des Forces Socialistes (FFS) est considéré comme étant le plus ancien parti d'opposition en Algérie.Il a été fondé en 1963 par Hocine Aït Ahmed, figure emblématique pendant la guerre d'Algérie. Il est fortement présent et populaire dans la Kabylie, berceau du parti. 5. Le Parti des travailleurs (PT) est dirigé depuis par Mme Louisa Hanoune depuis sa création en 1990, un an après l'instauration du multipartisme.La formation est un parti de gauche, qui plaide pour la protection et la promotion des mouvements syndicaux. 6. Front pour la justice et le développement (FJD) est le troisième parti politique islamiste créé début 2012 par Abdellah Djaballah après Ennahda et El Islah. 7. Le Front du changement (FC) est un parti islamiste dont l'activité a été officiellement autorisée en février 2012. Il est dirigé par Abdelmadjid Menasra, un ancien haut fonctionnaire au sein du Mouvement de la Société de la Paix (MSP).