La mouvance islamiste est certainement à l'orée de grands changements. Autant dire qu'il s'agira fort probablement d'une recomposition notable. En effet, avec l'annonce, avant-hier, de la création d'un nouveau parti politique, dénommée le «Front de la justice et du développement» (FJD) l'on s'achemine tout de go vers une nouvelle redistribution des cartes au sein de cette mouvance politique. Le retour remarqué sur scène d'Abdallah Djaballah, qui est le principal fondateur du FJD, confirme que cette mouvance est incontestablement en pleine mutation. Une recomposition annoncée entamée déjà par les dissidents du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui ont annoncé il y a quelques mois seulement la création d'une nouvelle formation politique, en l'occurrence le Front national pour le changement (FNC). Ainsi, avec le FJD et le FNC, qui ne sont pas agréés pour le moment cela dit, la mouvance islamiste compte désormais cinq partis politiques. Il est évident que les trois partis politiques existants, qui disposent quant à eux d'un agrément, voient d'un mauvais œil l'arrivée de ces deux nouvelles entités politiques. Et pour cause. A moins d'une année des élections législatives de 2012, le MSP, Enahda et El Islah, craignent sérieusement d'être concurrencés auprès de l'électorat islamiste. Cette dernière aura l'embarras du choix. Surtout si le FJD et le FNC réussissent, d'ici là, à obtenir le fameux sésame leur permettant de participer aux prochaines joutes électorales. Abdallah Djaballah, le leader du FJD, et Abdelmadjid Menasra, l'homme fort du FNC, espèrent fortement obtenir l'agrément des autorités pour leurs deux partis politiques afin de pouvoir prendre part aux élections législatives du printemps 2012, d'abord, et aux élections locales de l'automne de la même année, ensuite. Pour ce faire, ils devront attendre la promulgation de la nouvelle loi sur les partis politiques. Cette dernière sera soumise, comme annoncé par le gouvernement, à l'appréciation des députés de l'APN lors de la session d'automne, qui débutera au mois de septembre et qui s'étalera jusqu'au mois de février. En effet, le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a, à maintes reprises, annoncé qu'aucun nouveau parti ne sera agréé avant la promulgation de la nouvelle loi. Il est évident que l'éventualité de la participation du FJD et du FNC à la compétition électorale est d'ores et déjà en train de donner des sueurs froides aux responsables des partis du MSP, d'Enahda et d'El Islah car l'entrée en lice du FJD et du FNC est à même de chambouler radicalement la carte politique de la mouvance islamiste. Abdallah Djaballah aura une revanche à prendre sur les mouvements Enahda et El Islah. En effet, chassé de ces deux partis qu'il a pourtant créés, Djaballah veut confirmer que sans lui Enahda et El Islah n'ont aucune crédibilité au sein de l'électorat islamiste. Force est de dire que ces deux partis, qui ont pu réaliser des scores électoraux appréciables lorsque Abdallah Djaballah était à leurs commandes, ont connu des déroutes électorales après son départ forcé. Une déroute électorale qui pourrait aussi menacer le MSP qui aura vraiment du mal à réaliser le même score que celui obtenu aux élections de 2007. Le mouvement créé par feu Mahfoudh Nahnanh a été, il faut le dire, considérablement affaibli par la crise interne qui a débouché sur la création par les dissidents du FNC lesquels affichent une grande ambition de récupérer une partie de l'électorat du MSP. La bataille pour le leadership au sein du courant islamiste sera assez rude. C'est dire que les élections prévues en 2012, et tous les spécialistes s'accordent sur ce point, vont irrémédiablement consacrer une nouvelle carte au sein de la mouvance islamiste. La mouvance islamiste est certainement à l'orée de grands changements. Autant dire qu'il s'agira fort probablement d'une recomposition notable. En effet, avec l'annonce, avant-hier, de la création d'un nouveau parti politique, dénommée le «Front de la justice et du développement» (FJD) l'on s'achemine tout de go vers une nouvelle redistribution des cartes au sein de cette mouvance politique. Le retour remarqué sur scène d'Abdallah Djaballah, qui est le principal fondateur du FJD, confirme que cette mouvance est incontestablement en pleine mutation. Une recomposition annoncée entamée déjà par les dissidents du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui ont annoncé il y a quelques mois seulement la création d'une nouvelle formation politique, en l'occurrence le Front national pour le changement (FNC). Ainsi, avec le FJD et le FNC, qui ne sont pas agréés pour le moment cela dit, la mouvance islamiste compte désormais cinq partis politiques. Il est évident que les trois partis politiques existants, qui disposent quant à eux d'un agrément, voient d'un mauvais œil l'arrivée de ces deux nouvelles entités politiques. Et pour cause. A moins d'une année des élections législatives de 2012, le MSP, Enahda et El Islah, craignent sérieusement d'être concurrencés auprès de l'électorat islamiste. Cette dernière aura l'embarras du choix. Surtout si le FJD et le FNC réussissent, d'ici là, à obtenir le fameux sésame leur permettant de participer aux prochaines joutes électorales. Abdallah Djaballah, le leader du FJD, et Abdelmadjid Menasra, l'homme fort du FNC, espèrent fortement obtenir l'agrément des autorités pour leurs deux partis politiques afin de pouvoir prendre part aux élections législatives du printemps 2012, d'abord, et aux élections locales de l'automne de la même année, ensuite. Pour ce faire, ils devront attendre la promulgation de la nouvelle loi sur les partis politiques. Cette dernière sera soumise, comme annoncé par le gouvernement, à l'appréciation des députés de l'APN lors de la session d'automne, qui débutera au mois de septembre et qui s'étalera jusqu'au mois de février. En effet, le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a, à maintes reprises, annoncé qu'aucun nouveau parti ne sera agréé avant la promulgation de la nouvelle loi. Il est évident que l'éventualité de la participation du FJD et du FNC à la compétition électorale est d'ores et déjà en train de donner des sueurs froides aux responsables des partis du MSP, d'Enahda et d'El Islah car l'entrée en lice du FJD et du FNC est à même de chambouler radicalement la carte politique de la mouvance islamiste. Abdallah Djaballah aura une revanche à prendre sur les mouvements Enahda et El Islah. En effet, chassé de ces deux partis qu'il a pourtant créés, Djaballah veut confirmer que sans lui Enahda et El Islah n'ont aucune crédibilité au sein de l'électorat islamiste. Force est de dire que ces deux partis, qui ont pu réaliser des scores électoraux appréciables lorsque Abdallah Djaballah était à leurs commandes, ont connu des déroutes électorales après son départ forcé. Une déroute électorale qui pourrait aussi menacer le MSP qui aura vraiment du mal à réaliser le même score que celui obtenu aux élections de 2007. Le mouvement créé par feu Mahfoudh Nahnanh a été, il faut le dire, considérablement affaibli par la crise interne qui a débouché sur la création par les dissidents du FNC lesquels affichent une grande ambition de récupérer une partie de l'électorat du MSP. La bataille pour le leadership au sein du courant islamiste sera assez rude. C'est dire que les élections prévues en 2012, et tous les spécialistes s'accordent sur ce point, vont irrémédiablement consacrer une nouvelle carte au sein de la mouvance islamiste.