Voilà des clowns en habits de maires mais dans le fond est de jouer une pièce de comédie au wali de Mostagnem pour le faire vivre une autre scène de mensonge à l'image de la commune de Makhlouf El Bombardi, dans le film de Carnaval Fi Dechra. Sauf que même de l'imbécilité habillée de chic ne fait pas l'imam. Si je laisse la parole aux citoyens de leurs communes, leurs gestions malade et sinistre, faites de mensonges, d'approximations et de contre-vérités confuses qu'ils assènent tels des automates désarticulés, ces citoyens nous diront comment ces maires s'enferment dans leurs bureaux avec des entrepreneurs ou des « Pétitètes » pour discuter affaires ou une soirée dansante sur les corniches oranaises. Les citoyens nous diront encore plus sur les ordures ménagères qui affectent les ruelles et les places publiques et sur les projets aux diverses malfaçons qui ont massacré le développement locale .Que peut-on attendre d'un maire qui ne différencie pas entre le BS et le BF, ou entre le PCD et le PSD, si ce n'est la politique d'un analphabète qui fait de sa secrétaire sa maîtresse et de son chauffeur son planton et de sa femme de ménage une baby-sitter. Avant-hier, ces anciens nouveaux maires, savonnés par le wali pour le développement boiteux de leurs villes et leurs gestion scandaleuse, lors d'une réunion de l'exécutif ,ont mitraillé les journalistes par des injures non fondées , en les accusant d'être les fauteurs de troubles que connaissent leurs communes. Ils voulaient « essuyé le couteau" sur le dos vouté de la presse. Or,s ils n'avaient pas besoin d'essuyer le couteau. Parce qu'il se trouvera essuyé de lui-même une fois leurs mandats expirés dans les semaines qui viennent. Enfin, pour conclure, je conseille à ces béni-oui oui que « Mieux vaut essuyer une larme d'un citoyen, que d'obtenir cent sourires d'un wali ».