Suite à de nombreuses difficultés rencontrées ces dernières années par des viticulteurs notamment l'absence de main d'œuvre et l'inflation des prix des engrais, de nombreux fellahs de la région du Dahra ont perdu espoir et commencent à tourner carrément le dos à cette activité héritée par leurs ancêtres. Ces derniers ont quelques raisons d'agir ainsi, surtout après l'entrée en disgrâce de certains cépages. De gros viticulteurs toujours en activité lancent un appel aux instances concernées de mettre fin rapidement à la mort lente des vignobles du Dahra, plus de 50 hectares de pieds de vigne auront été arrachés dans les communes de Sidi Lakhdar, Khadra et Hadjadj. Une autre source souligne également que plusieurs régions de la wilaya ont connu la même opération. Selon le témoignage de Hadj Belkacem, des six (6) grandes parcelles, il n'a laissé que deux (2). « Cela me permettra de cerner le problème de la main d'œuvre et des engrais ». Des ouvriers payés à 800 DA la journée refusent de travailler », déplore Hadj Belkacem, avant d'ajouter que ces derniers ont pris le pli du gain facile. Par ailleurs, il est dit que le rythme accéléré de la reconversion viticole au lancement du PNDA, s'est répercuté négativement sur le prix du raisin et sur le vigneron.