La ville de Mostaganem qui est connue par sa fainéantise matinale en été comme en hiver, n'a pas dérogé à sa nonchalance en ce jour des scrutins, si ce n'est encore pire. Elle est, en effet, une ville déserte, voire fantomale, qui s'offrait aux différents corps de sécurité et le corps électoral. Une heure après le début de vote, les rues restaient dépeuplées de tout trafic routier ou piéton. La grâce matinée passée, l'ambiance du décor peinait avec désespoir à enregistrer un iota d'éclair, n'était-ce l'enthousiasme du troisième âge. Les Mostaganémois n'attendent que ça. Un jour férié, national ou religieux, pour ne quitter guère leurs foyers, même les jours des scrutins. Ca a été le même cas pour les législatives du mois de mai passé. Les revoilà pas encore réveillés en novembre. Ces assommants qui ont boycotté les scrutins se trouveront dans l'obligation de ne rien gloser concernant la nouvelle APC. Dans les autres agglomérations avoisinantes, les citoyens se sont unis pour donner leur voix et ne laisser aucune chance pour les candidats qui ne méritent guère d'être élus. Les Boycotteurs des locales doivent assumer leur entière responsabilité concernant la gérance de la commune de Mostaganem, qui ne leur importe peu, et qui vient d'être présidée par le FLN. Rien de concret n'est venu les appâter par les présidents de partis qui ont mené une campagne des plus dérisoires depuis que l'élection existe en Algérie et à Mostaganem. Le ras-le-bol des électeurs d'avoir toujours de fausses promesses des maires qui s'agrippent à leurs fauteuils en est la cause principale qui a poussé à l'évasion des urnes. Il est impératif de changer radicalement la philosophie d'une vision à moyen terme, en matière de relation entre les électeurs et les élus, afin de rendre la confiance perdue depuis longtemps. Cette fois-ci, nous espérons que cette nouvelle APC sera à la hauteur et ne décevra pas les électeurs et le citoyen Mostaganèmois qui a tant a espéré un changement vers le positif et entièrement radical.