Les parlementaires des deux chambres de la wilaya de Tlemcen ont été obligés à quitter la salle de réunion, avant-hier, où devaient se regrouper les élus locaux du FLN au siège de la mouhafada. La réunion présidée par l'envoyé spécial du secrétaire général de l'instance exécutif du FLN, M. Abdelhamid Si-Affif, avait comme ordre du jour les préparatifs en vue de la tenue de l'assemblée générale élective. Seulement la présence des députés et du sénateur qui n'est autre que la mouhafed provisoire, a jeté de l'huile sur le feu. Les élus locaux présents, notamment les P.APC, se sont entendus sur un seul mot d'ordre « Parlementaires dehors ». Selon les informations parvenues, la discours entre les deux partie était virulent, démontrant si besoin est que le clan des élus locaux, rejettent bec et ongle la présence des députés et du sénateur. Devant cette situation et dans le but d'atténuer du climat de tension qui prévalait, le représentant du patron du FLN en l'occurrence M. Si-Affif Abdelhamid, appuyé d'un autre membre de la mission, qui serait député de la wilaya de Relizane, n'a pas eu d'autre choix que de solliciter des parlementaires de quitter la salle. Ce groupe de députés, selon nos sources constitue avec l'actuel mouhafed par intérim et sénateur au conseil de la nation, un clan qui s'oppose à celui des élus locaux qui accusent à leur tour les parlementaires de tous les maux, et de tous les comportements irresponsables et contraire à l'éthique. Ces algarades durent depuis les élections législatives de 2007, où des règlements de compte ont eu lieu entre les protagonistes, et qu'il est venu le moment selon certaines indiscrétions de se venger. Les appels des élus locaux consistent en la mise à l'écart de tous les parlementaires des travaux de l'assemblée générale du député Kacem Djillali, de dissoudre illico presto la commission provisoire installée au niveau de la mouhafada par décision de M. Abdelaziz Belkhadem et d'entamer l'élection dans la transparence la plus totale. Pour apaiser la tension M. abdelhamid Si-Affif a tenté de rapprocher les uns des autres sur un compromis et trouver en commun accord un consensus qui serait acceptable pour les deux parties, tout en garantissant à tous les présents toute la transparence dans l'opération de vote. Enfin, certains demeurent pessimistes quant à une solution pour le moment. L'avenir nous le dira.