Si le siège du maire a couté dans certaines wilayas près de 500 millions de centimes, combien va coûter le siège de sénateur ? A Mostaganem, un candidat à ce poste a débloqué la somme de 3 milliards pour corrompre les élus (électeurs). Alors qu'à Sidi Bel Abbes un autre candidat a juré de mettre le tout, ça casse ou ça passe ! C'est normal, après avoir goûté aux plaisirs qu'offrent le poste et surtout la position de sénateur, les candidats se font une guerre sans merci. Le parti RND, FLN dégustaient aux bonheurs «sénatoriaux», chacun réclame sa part du «gâteau» et met tout son poids pour arriver à la chambre haute du Parlement quel que soit la nature de la concurrence « chkara, alliance politique avec intérêts dans les APC, manigances et autres »
Un seul mot dans les coulisses « chkara » Sur quoi ces nouveaux élus candidats au sénat peuvent-ils faire campagne après avoir épuisé tous les subterfuges et mesquineries durant la dernière campagne électorale des élections locales du 29 novembre dernier pour convaincre leur électorat. Déjà, affaiblis par les manœuvres et les tremperies et les surenchères des postes à l'issue de l'installation des nouveaux maires, la « Chkara » est seul recours possible pour acheter une place à la coupole de Zirout Youcef. Dans certaines wilayas du pays, les voix s'achètent et se vendent comme des sardines. Selon des témoignages au parti FLN, à quelques jours du renouvellement des postes du conseil de la nation, les cours ont atteint les 15 millions de cts et ils sont appelés à grimper. Pour cela, cet élu « Mezlout » nouvellement parachuté à l'APC, il n'a aucun souci à se faire, car nos blagueurs politiques sont rompus aux tergiversations et quoi qu'on pense et qu'on dise de cet électeur, qui lui aussi a payé cher son billet d'entrée à l'APC, ne va pas aller par mille chemins pour récupérer son argent. Bourrer le crane de contrecoups de principes ou de nationalisme, ce sont des produits démodés pour lui, qui ont disparu avec les derniers cours au lycée. Le mieux est donc de jouer sur le même ton de ces candidats au sénat qui sont prêts à mettre le tout pour passer au sénat. Le moment est venu pour cet électeur ayant le souci d'acheter ou de renouveler sa voiture, ou de se payer un bel IPhone 4 ou de faire un joli cadeau d'une parure d'or à sa « petita » de se rallier au nouveau prétendu à la première chambre de la nation. Se souvenir de la manière et de la mesure selon lesquelles, au nom d'une idéologie et d'un sectarisme usés jusqu'à la corde, nos représentants, aussi primaires que suicidaires l'ont floué. Pour ces gens qui se démènent dans tous les sens, ne pas être réélus serait considéré pour eux comme la fin du monde.