Les deux partis politiques, le RND et le FLN, ont désigné leurs candidats aux élections de renouvellement des sièges de la haute chambre de l'Assemblée nationale au terme d'un scrutin électoral organisé au mois de novembre dernier. Lors des élections primaires, le Rassemblement national démocratique a donné sa préférence à son élu local, Boulifène, ancien coordinateur de wilaya du RND. De son côté, le FLN a fait confiance à Lakhal, ex-président d'APW qui jouit d'une large popularité au sein du vieux parti. Une situation qui ouvre, une nouvelle fois, la porte au jeu des alliances. Il s'agit pour le FLN d'introniser son candidat, en prévision des élections du 29 décembre prochain qui désigneront le futur sénateur, grâce aux arguments qu'il détient. A commencer par le rôle du président d'APC de Sétif qui comptera sur l'apport des élus de l'assemblée communale composée de diverses tendances toutes acquises à son parti, le FLN, a-t-on appris de sources proches du vieux parti. Ces partisans pour le dénouement du scrutin en faveur du FLN où siègent ses membres à la tête de l'APC et l'APW devaient permettre au parti d'arracher un siège au Sénat. Pour rappel, le maire de la ville de Sétif n'a pas occulté les représentants des autres partis politiques pour la désignation de ses vice-présidents. Et selon la popularité dont jouit le FLN dans le milieu des élus des deux assemblées locales, et même au niveau des autres APC de la wilaya, tout porte à croire que le vieux parti fera tout pour pactiser avec les autres formations politiques afin de barrer la route au représentant de son concurrent direct, le RND.