De 1980 à nos jours, plus de 95 % des Chélifiens vivent toujours dans des baraques. Des logements préfabriqués qui ont une vie maximum de 10 années continuent toujours d'exister pour abriter cette classe sociale de la wilaya de Chlef. Une situation qui a été de tout temps décriée par les occupants d'une habitation trop confuse et qui menace à chaque instant d'être anéanti à cause d'une dégradation continue. Les familles disposant d'un logement pareil sont menacées à longueurs d'années par les multiples insectes, d'autres détritus et rongeurs. Les nombreuses mesures prises par les responsables n'ont jamais résolu le problème à tel point qu'un nombre de personne très réduit et qui ne dépasse guère les 2% s'est porté volontaire pour réaliser un logement en dur. L'apport financier de 70 millions de centimes attribué au chef de famille et qui ne sera versé au propriétaire qu'après une dépense effective de 20 millions de centimes concernant les amorces. Cependant, pour bénéficier d'un tel avantage, la bureaucratie fait rage au niveau des services techniques des APC et l'approbation du dossier dépasse plus d'une année dans plusieurs cas. La maîtrise du dossier n'est guère prise dans de meilleures conditions dans la mesure où plusieurs pièces disparaissent en cours d'études. Devant tant de problèmes, les propriétaires du préfabriqué désirent toujours occuper leurs logements et éviter les nombreuses tracasseries bureaucratiques.