Les responsables de la santé dans la wilaya de Relizane ont dévoilé un chiffre alarmant de césariennes, pratiquées à travers les hôpitaux de la wilaya durant l'année 2012, à savoir 1231 césariennes parmi les 6431 actes d'accouchements. Cette augmentation est liée selon les orateurs à moult raisons tel que l'antécédent de césarienne, détresse fœtale, présentation anormale du fœtus, hypertension artérielle, diabète gestionnel, rupture prématurée des membranes et l'influence de l'âge et qui sont baptisés en général comme dystocie et constituent ainsi une raison pour poser rapidement l'indication de césarienne pour la patiente. Il faut savoir aussi que lorsqu'il existe un ou plusieurs risques, il est ainsi possible que des maternités dans plusieurs régions du pays ne disposant pas en permanence de toutes les ressources humaines et techniques nécessaires pour faire face à l'urgence, pratiquent alors des césariennes dites « de sécurité » sans omettre que le taux de césarienne est tributaire aussi dans plusieurs wilayas, du niveau de la maternité et des moyens. En revanche les femmes qui ne présentent aucun facteur de risque et qui se présentent à terme pour un accouchement spontané, accouchent par voie basse sans aucune contrainte. Par ailleurs, le service des urgences a reçu en 2012, plus de 87026 cas d'urgence, 22508 ont bénéficiés d'explorations biologiques et d'imageries c'est à dire de radiographie et scanner, ce qui fait de l'hôpital de Relizane, l'un des grands hôpitaux de l'ouest de par la situation géographique de la wilaya qui est située dans l'axe routier reliant l'est à l'ouest en plus de l'autoroute, chose qui démontre clairement l'effort consentis par les gens de la santé. A propos des urgences, il ya lieu de constater qu'il existe des patients qui manquent de discernement ou de discipline carrément sinon comment di-on d'une personne qui souffre de douleurs abdominales ou céphalées pendant plus 10 jours et qui décide tout à coup d'aller aux urgences à minuit alors qu'elle avait toute l'attitude de passer voir son passer aisément pendant toute la semaine, ajouté à tout cela une frange de patients que seuls les médecins connaissent à savoir les hypocondriaques qui veut dire ( tendance maladive à se préoccuper de sa santé et de maladies imaginaires, relevant beaucoup plus de la psychiatrie), rendant ainsi la mission difficile aux médecins-urgentistes et aux vrais malades. Il y a lieu aussi de rappeler que plusieurs médecins urgentistes et personnel paramédical ont fait l'objet d'agression dans les services des urgences dans plusieurs hôpitaux du pays souvent par des jeunes sous l'effet de l'alcool et de stupéfiants, d'ailleurs plusieurs de ces dealers sont aujourd'hui en prison après l'intervention des policiers qui sont souvent en permanence sur place.