Les premiers essais du nouveau banaliseur, acquis récemment par le centre hospitalo-universitaire d'Oran, seront lancés au courant de la semaine prochaine selon des sources autorisées au CHUO. «Les travaux d'installation du banaliseur sont en voie d'achèvement. Nous espérons entamer les premiers essais la semaine prochaine», soulignent les mêmes sources. Le banaliseur sera opérationnel, selon des prévisions optimistes au courant de ce premier trimestre 2013. L'acquisition de cet appareil pour le traitement des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI), a nécessité une enveloppe de 50 millions de dinars. Le pré traitement par banalisation des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI), autorise un traitement des déchets au plus près du lieu de production avec une réduction jusqu'à 80% du volume et une diminution de la masse selon la proportion de liquide, d'où une réduction des transports de déchets dangereux. Les banaliseurs de dernière génération sont dotés de systèmes intégrés (groupe vapeur, compresseur d'air, adoucisseur d'eau, évacuation des broyats), ce qui assure une stérilisation à cœur (les déchets sont brassés durant tout le cycle de traitement). Les banaliseurs de dernière génération disposent aussi d'une nouvelle technologie pour se débarrasser des liquides des déchets hospitaliers, hautement contaminés. Les liquides, qui étaient dans les anciens modèles récupérés dans une cuve de refroidissement en fin de traitement puis évacués vers le réseau des eaux usées, sont désormais évaporés en fin de cycle, d'où une réduction des émissions olfactives. Il en ressort non seulement une amélioration du traitement des déchets (il n'y a plus d'écoulement de liquide lors du déchargement des broyats et un système d'aspiration est mis en place) mais également une réduction des transports vers les centres d'enfouissement ou les incinérateurs, le broyat en sortie étant quasiment sec, d'où des gains en termes économiques et climatiques (moins d'émissions de GES ou gaz à effet de serre).