M. Belghafour Larbi président de la chambre de l'agriculture de la wilaya, que nous avons rencontrés au cours de la semaine, nous a donné un aperçu sur le secteur de l'agriculture. Le responsable a commencé son intervention par décrire le rôle que joue la chambre de l'agriculture au niveau des fellahs et qui demeure en premier lieu, la sensibilisation et l'orientation de ces derniers à se rapprocher auprès des structures chargées de leur accompagnement et leur aide. Cette structure contient actuellement 32.000 adhérents parmi les fellahs de la wilaya, tous munis d'une carte, cette carte leur est délivré suivant des critères qui sont en premier lieu la possession d'une terre agricole prouvée par un acte de propriété ou un acte de concession pour les gens qui ont bénéficiés des terres de l'Etat et pour les fellahs en possession de terre portant des plantations arboricoles. Il faut également avoir une carte comme fellahs en telle ou telle espèce d'arboriculture et viticulture. Les exploitants agricoles qui ne sont pas affiliés sont empêchés soit par l'indivision de la propriété laissée en héritages par leurs parents, ou encore non identifiée par les services du cadastre. A la question de savoir si la chambre pouvait avoir un droit de regard sur les spéculations que peuvent cultiver les fellahs, le président disait que vu les superficies insuffisantes que possède chacun de ces terriens et qui parfois ne dépasse pas les 5 à 10 ha, on ne peut exiger de lui de faire un plan de culture ou un plan de production qui peut orienter les exploitants sur les espèces (variétés) qui peuvent être cultivées. Une autre question qui a trait au rang qu'occupait Mascara comme leader dans ce secteur, le Président de la chambre confirme que la wilaya occupait la première place pour le maraichage en particulier la pomme de terre et les agrumes durant les années passées, avec ses 13.000 ha d'agrumes à Mohamadia, 4600 ha d'olive à Sig, et la culture du Mais, du coton qui furent irrigués à partir du barrage de chorfa II qui pouvait contenir jusqu'à 53 millions de M3, SIG occupait à ce moment, la 3e place pour les cotons. A cette époque là disait le président deux navires baissés pavillon au niveau des ports d'Oran et de Mostaganem pour charger les olives, les oranges et les choux et on avait également 25 stations d'emballage au niveau de Mohamadia qui venaient de disparaitre que durant les dernières années. Aujourd'hui, les barrages de chorfa II ne contiennent que 13 millions de M3 vu son taux d'envasement, celui de chorfa I, avec un million de M3 on n'arrive plus à produire comme les temps passés. En plus, on pouvait aussi parler du chômage, dans les temps passés. Toute la main d'œuvre qui existait au niveau de Sig, Mohamadia, Relizane et une partie de Mostaganem trouvait son compte au niveau de Sig et Mohamadia, pour le défrichage des agrumes et des olives, le traitement qui sont suivi par La campagne des agrumes qui débute au mois de juillet et ne s'achève que vers le mois d'octobre juste le moment où débute la campagne des olives. Le fellah et toute la main d'œuvre vivaient presque gratuitement vu l'abondance de la culture. Une autre question contredisait les dires du président en disant dans les années passées c'est-à-dire au temps des domaines autogérés, on avait des superficies allant jusqu'à 1000 ha par domaine avec au minimum d'un à deux puits, on produisait suffisamment et l'eau coulait en abondance, aujourd'hui les unités de production agricole ne dépassaient pas les 100 ha et dans chacune d'elles on trouve plusieurs puits moins de production et trop de gaspillage d'eau en particulier depuis la construction de ces bassins dans le cadre du FNDRA. Le président endosse la responsabilité à la pluviométrie en disant, autrefois la pluviométrie atteignait jusqu'a 600 voir 700 mm/an et les terres s'arrosaient plus facilement et même les puits se remplissaient.