Décidément certains bouchers de la ville de Sidi Bel Abbès imposent leur dictat en l'absence d'un contrôle rigoureux des services de l'hygiène de la commune et les inspecteurs de la répression des fraudes de la DCP. En dépit de la cherté de la viande devenue presque inaccessible pour les bourses moyennes, le consommateur médusé n'a pas le droit de consommer ce qu'il veut. La viande estampillée et qui est censée avoir subi un contrôle vétérinaire est seulement exposée pour dissuader les éventuels contrôles dans la majorité des cas programmés par les responsables de l'hygiène et la répression des fraudes. Le client qui n'a pas de relations étroites avec les bouchers ou qui n'est pas dans un service de répression est vite repéré par les « coupeurs de viandes » qui exigent la marchandise qu'ils veulent et dont l'origine est douteuse dans la mesure où les traces de l'estampillage n'est pas apparente. Certains bouchers et pour se justifier face au client évoquent le fait que la viande qu'ils refusent de vendre n'est pas complètement asséchée et pourtant elle est bien exposée dans un présentoir. La quantité de viande écoulée dans la ville de Sidi Bel Abbès ne reflète guerre le nombre de bovins et ovins enregistrés dans l'abattoir municipal. D'autre part, la quantité de viande dont l'origine est sans aucun doute l'abattage clandestin est en inadéquation avec la quantité saisie chaque mois par les services de l'hygiène qui apparemment ne sont pas concernés par cette mission.