À Mostaganem, l'espace vert a été toujours considéré comme la cinquième roue de la locomotive de l'APC de Mostaganem, et dont on parle sur le papier ; sur les divers plans d'occupation du sol, mais sur le terrain, c'est une autre invasion d'investisseurs «criquets» qui ravagent les espaces «colorés». Chaque année, des médias, des associations et des citoyens dénoncent l'état des espaces verts et des jardins qui constituent le poumon de la ville de Mostaganem, qui (l'espace vert) de jour en jour se contamine par le virus du béton armé qui détruit son corps, face au mutisme des autorités qui encourage les assassins de nos jardins à récidiver. Il y a quelques années encore, Mostaganem était coquette et accueillante et était même considérée comme résidentielle de par son calme, la vue imprenable sur la Méditerranée, des appartements avec terrasses et surtout ses jardins verdoyants qui ornaient chaque entrée d'immeuble. Malheureusement, aujourd'hui, la ville est défigurée par une invasion d'investisseurs « criquets », qui se sont accaparés des espaces verts et des jardins et les ont transformés en commerce ou en villas haut standing. En achetant des terrains au dinar symbolique, situés à l'ancienne gare routière sur la route d'Oran durant la décennie noire, ces nouveaux acquéreurs ont massacré le jardin public mitoyen cette gare pour y construire des salles de fêtes, des restaurants, des cafeterias et autres. Sans aucun respect des lois, ni des règles urbaines, ils ont transformé ce jardins public en un espace privé au su et au vu de tous. Aujourd'hui, et même sous la coupole du siège de l'APC de Mostaganem, des arbres de plusieurs décennies sont abattues, des murs porteurs en béton sont cassés pour bricoler un parking afin d'avoir un accès direct pour les voitures des pseudos élus (défenseurs des droits des citoyens et du patrimoine de la ville).Le fameux jardin de l'émir Abdelkader qui était considéré il y'a quelques années comme un joyau de la ville où toutes les familles le fréquenter pour sa beauté et sa fraicheur est alors transformé en garage. Le jardin, est devenu un rêve Mostaganémois à l'épreuve des autorités Il est claire que l'actuelle l'APC n'est jamais intervenue pour remédier à ce comportement incivique. L'indifférence totale de ses responsables est flagrante quant à la gestion de l'espace vert en choisissant d'abandonner ce patrimoine. Alors qu'au même moment, la population s'attendait à des travaux pour la réhabilitation du jardin Emir Abdelkader. Les yeux de nos élus sont braqués vers un nouveau petit jardin de la superficie d'une épicerie pour en faire une jardinerie à l'image d'un balcon chinois. Pis encore, des anciens élus ont détourné le plan d'occupation du sol, dans certains quartiers pour s'accaparer des terrains destinés à être des espaces verts, et qui ont même falsifié des délibérations de l'assemblée pour squatter quelques terrains aux noms de tierces personnes et de leurs épouses et ils les ont transformés en villas haut standing (voir le cas d'un terrain situé à la cité Les Castors et de deux terrains situés à la cité Djebli Mohamed). D'ailleurs! Même les espaces destinés aux morts n'ont pas été épargnés. Le cimetière de Sidi Benhaoua a été amputé d'une parcelle de terrain détournée par le concessionnaire recherché “F" qui l'a eu durant le mandat de l'ex-APC. Un bâtiment y a été érigé au su et au vu de tous. Ainsi, le constat est amère, le jardin public « Emir Abdelkader » et tous les autres espaces verts de la ville des Mimosas ressemblent beaucoup plus à des dépotoirs plutôt qu'à des lieux de balades et de détente. Il est devenu le refuge favori des délinquants, des ivrognes et des fumeurs de joints qui s'adonnent publiquement à des actes immoraux. Alors, quand les élus bougeront-ils?