Après chaque pluie, c'est la consternation chez les habitants de la cité Ain-El-Bordj située près du mausolée de Sidi Khelifa, un constat des plus navrants qui fait depuis des années l'unanimité des habitants qui ne savent plus à quel responsable s'adresser. En effet, les dernières pluies étaient pour les habitants de ce quartier une vraie malédiction et les ont poussés à occuper la rue avec des pneus brulés et des barricades de tous genres comme moyen d'expression sur le cauchemar qu'ils endurent. Cette situation, disaient les citoyens, ne semble pas interpeller outre mesure certains responsables, ils déplorent le fait que leur quartier dont la situation administrative est toujours pendante n'a pas jusqu'à présent bénéficié d'une opération d'aménagement et que ses routes sont impraticables. Les pluies torrentielles et les travaux divers ont causé de grands dégâts aux artères de la cité qui se sont complètement inclinées, les tranchées et les excavations sont devenues très incommodantes pis encore la boue qui s'est accumulée rend la majorité des artères de ce quartier comme des pistes rurales. Apparemment, disaient les habitants, la situation est devenue intenable et démontre non seulement le bâclage et le laisser-aller des uns mais aussi le silence complice et l'incompétence des autres à gérer les problèmes d'un quartier qui se cherche encore dans la carte de la ville. Un appel urgent est donc lancé au premier responsable de la wilaya pour prendre les mesures qui s'imposent afin de permettre à ces habitants à la fois de régulariser la situation administrative de leurs habitations respectives et de pouvoir profiter un tant soit peu des bienfaits des routes bitumées.