On a beau parlé du problème du préfabriqué. Ce dernier, il semblerait qu'il ne connaitra pas une issue dans les jours à venir, et les concernés doivent encore attendre plus longtemps. En effet, les logements en préfabriqué, dont l'existence ne doit pas dépasser une durée de 10 années, continuent d'y exister encore aujourd'hui à la wilaya de Chlef. Cette situation catastrophique a été toujours, et depuis de longues années décriée par les familles modestes et pauvres qui se trouvent sous la menace de multiples dangers notamment l'amiante, les incendies, les rongeurs et les insectes e tous genres qui les guettent à tout moment. Les nombreuses mesures prises par les responsables et les élus locaux, la daïra et les services techniques chargés du dossier n'ont pas jusqu'au aujourd'hui résolu ce problème posé par les vrais sinistrés du séisme d'El-Asnam du 10 Octobre 1980. Toutes ces anomalies sont constamment et à maintes reprises décriées et dénoncées par ces pauvres sinistrés de l'exEl-Asnam, aujourd'hui Chlef, qui espèrent voir leurs doléances se concrétiser et en finir avec ce mal, mais aucune amélioration n'est en vue pour l'heure actuelle et ce après 33 ans de ce séisme qui date depuis le 10.10.1980. Alors à ce rythme-là, le préfabriqué à la wilaya de Chlef ne semble pas donc prêt à disparaitre pour bientôt et ce pour plusieurs raisons, en premier lieu parce que la plupart des chefs de familles concernées sont de faibles ressources et vivent dans la pauvreté, ces derniers ne veulent en aucun cas quitter leurs baraques et cela est dû à l'aide minime qui leur est avancée et octroyée par l'Etat dans le but de procéder à l'éradication de ce préfabriqué pour le remplacer en dur. La somme financière octroyée est versée en plusieurs tranches et leur semble très insuffisante. Par ailleurs, les versements des subventions que font les responsables au compte goutte ainsi que des services techniques communaux créent une mauvaise bureaucratie qui implique les chargés de cette opération et le retard de validation des dossiers des habitants de ce préfabriqué. Notons que 5% seulement des habitants ont donc opté pour la construction de leurs logements en dur, car face à cette bureaucratie qui fait ravage au niveau des services techniques, APC et autres, les propriétaires du préfabriqué préfèrent continuer d'y occuper leurs baraques et éviter ces nombreuses tracasseries bureaucratiques qui vous rend diabétique.