Nous avons appris de source proche de l'OPGI que plus d'un millier de caves dans des immeubles, au niveau de la wilaya d'Oran, ont été habitées par des personnes qui ne lésinent pas sur les moyens pour s'accaparer les parties communes des immeubles Ainsi et après plusieurs années de disette, l'OPGI compte saisir la Justice pour déloger ces occupants et récupérer ses biens. Sur ce registre, des mises en demeure ont été adressées aux contrevenants, les sommant d'évacuer ces lieux. Sur ce plan, il faut préciser que ces caves sont dépourvues des conditions de vie élémentaires comme l'aération, la cohabitation avec les collecteurs d'eaux usées, les odeurs nauséabondes, les insectes, ainsi que l'humidité. Le squat, il faut bien le relever, ne concerne pas uniquement les caves, mais aussi les terrasses et les buanderies, sachant que ce phénomène touche généralement les quartiers de Yaghmoracen, USTO, Es-Seddikia et le centre-ville. Même les cages d'ascenseurs n'ont pas été épargnées, comme c'est le cas dans certains immeubles de la Rue Larbi Ben M'hidi. D'autre part, il faut souligner que ce phénomène a pris de l'ampleur ces dernières années avec l'exode rural, où certaines familles à la recherche d'un toit, n'hésitent pas à dépenser de grandes sommes pour acheter une cave, une terrasse ou une buanderie. Ces transactions sont devenues au fil du temps, un commerce juteux. Par ailleurs, il faut rappeler que l'OPGI a mis en place une commission pour le recensement de son patrimoine détourné par des tierces personnes.