Comme nous l'avons rapporté dans notre édition d'hier, le « raki » Belahmar Abou Muslim de son vrai nom Belahmar Hadj a été placé, hier, en compagnie du dénommé Kadi Mohamed, sous mandat de dépôt par le juge d'instruction près le tribunal de Mostaganem. Tandis que quatre de ses accolytes ont été mis sous contrôle judiciaire et devront comparaître devant le tribunal compétent le 30 mai en cours. On apprend que toutes ces personnes sont poursuivies pour association de malfaiteurs, exercice d'activités illégales et charlatanisme. À signaler que le « raki» M. Hadj Belahmar, qui n'a jamais cessé de bénéficier de spots publicitaires et d'accorder des entretiens à une multitude de médias arabes, entre autres ; «El Jazeera», «Infinity», «Rissala», le journal «El Khalij» et la chaine de télévision algérienne privée Echourouk TV, à l'émission « Hadi Hayati », a éveillé le doute de la police algérienne sur la nature de son activité et sa conformité envers la loi. D'où la perquisition inopinée effectuée, avant-hier, par les éléments de la police judiciaire, dans les locaux de l'association «Bachair Chifaa » sise à Mazagran dans la wilaya de Mostaganem, où le raki, M. Belahmar procédait à des actes de roqia à certains malades. Les éléments de la police ont saisi une importante quantité de « Sérum » et ont interpellé plusieurs individus amateurs de la « rokia » dans le cadre d'une enquête déclenchée à l'encontre du président de ladite association, cheikh Belahmar, qui a été arrêté et écroué en compagnie de sa sœur et deux autres collaborateurs. Il est à rappeler que Belahmar a été discrédité pour ses méthodes de charlatan par la très ancienne association des Oulémas algériens.