Les habitants des quartiers de la ville de Bechar se plaignent des désagréments qu'ils subissent en raison de l'obscurité. Une ville à 60 % d'obscurité, une telle ville où on parle de développement urbain et de modernisme. L'éclairage public ne signifie pas d'éclairer que les environs de 100 mètres de rayon pour les sites administratifs seulement. Des quartiers sombres (zone bleue) qui font peur jouxtant les longues rues de deux kilomètres approximativement sont éclairées pour dire que l'éclairage existe. Des interrogations se posent sur les défections de quelques réseaux électriques faute de maintenance peut-être, des travaux de réaménagement des trottoirs, ou même de la viabilisation qui a été mal étudiée. L'éclairage à Bechar ressemble à celui des années 1970. Un lampadaire pour 400 mètres de chaussée. On a constaté que le travail fait doit être refait, mais comment? Avec bâclage bien sûr. Les habitants de ces quartiers ont critiqué toutes les défectuosités des ouvrages qui ont été réalisés pour l'embellissement de la ville. Nous signalons que des quartiers sont dépassés par les ordures et les déchets ménagers qu'on jette la nuit sans être observé. Ces ordures font appel aux chiens errants. Pensons un peu à la mobilisation de tous les acteurs, habitants et ainsi qu'au pouvoir public pour des programmes et des révisions périodiques pour éviter les dégradations des réalisations qui ont été concrétisées pour le développement humain. Et de garantir la sécurité publique pour tous.