Selon des sources médicales proches de la direction de l'hôpital du premier Novembre d'Oran, on apprend qu'une opération chirurgicale inédite vient d'être réalisée à l'EHU 1er Novembre 1954 de l'USTO. Il s'agit d'une nouvelle méthode de destruction du cancer du foie. Une technique déjà utilisée dans d'autres pays nous dirons ces mêmes sources et qui est appelée la technique de radiofréquence couplée. Cette première a été réalisée sur un patient atteint d'un cancer du foie. Tout comme nous expliqueront ces mêmes sources que cette première intervention chirurgicale a été effectuée par le chef de service de chirurgie hépatobiliaire de l'EHU d'Oran, en l'occurrence le professeur Benmaârouf. Cette technique, apprendra-t-on, est une technique de traitement qui utilise un courant électrique alternatif de haute fréquence pour chauffer et détruire les cellules cancéreuses. Tout comme on saura que cette même technique est réalisée sans ouverture de l'abdomen. La radiofréquence constitue une alternative à la chirurgie lorsqu'elle est contre-indiquée. Elle est discutée en fonction de la taille de la tumeur, de sa localisation dans le foie et de l'état général du foie. La destruction des cellules tumorales se fait sur une sphère de quelques centimètres de diamètre. Cette précision a pour avantage d'épargner les cellules saines environnantes et les organes voisins. Tout comme il est utile de préciser que cette intervention dure entre 20 et 30 minutes. En général, l'ablation de la tumeur par cette technique entraîne un minimum d'inconfort et on peut la pratiquer en tant qu'intervention en consultation externe sous anesthésie générale. L'équipement récemment acquis par l'établissement sera d'un grand apport pour de nombreux malades souffrant du cancer ou de métastases hépatiques qui, auparavant, étaient opérés chirurgicalement. Pour sa part, le professeur Benmaârouf compte généraliser cette nouvelle méthode à de nombreux malades. Signalons que la destruction tumorale percutanée présente peu d'effets secondaires. Ils se limitent le plus souvent à une douleur au niveau de l'abdomen qui est peut-être prise en charge par des médicaments anti douleur, prescrits par votre médecin. Mais comme dans toute intervention certaines complications peuvent survenir, qui nécessitent un grand et minutieux suivi médical.