Le cancer du foie est de plus en plus fréquent. Il est consécutif à une cirrhose dans la majorité des cas. Il faut savoir que c'est le virus de l'hépatite C, qui est devenu l'une des causes majeures de la cirrhose dans les pays occidentaux. Il existe cependant d'autres causes, dont l'une est émergente. Le cancer du foie est de plus en plus fréquent. Il est consécutif à une cirrhose dans la majorité des cas. Il faut savoir que c'est le virus de l'hépatite C, qui est devenu l'une des causes majeures de la cirrhose dans les pays occidentaux. Il existe cependant d'autres causes, dont l'une est émergente. Dans la très grande majorité des cas (90%), le cancer du foie se développe à partir d'une cirrhose, maladie du foie pouvant donc être considérée comme un état précancéreux. Si l'alcoolisme est un facteur bien connu de cirrhose, c'est le virus de l'hépatite C qui représente la principale cause de cirrhose. Sur 100 personnes infectées par le virus de l'hépatite C, 20 développeront une cirrhose, tandis que 30% des cirrhoses dégénéreront en cancer du foie, avec 3 à 7% de nouveaux cancers chaque année. Parmi les autres causes, citons l'hépatite B et l'hématochromatose (surcharge en fer, maladie génétique). Mais il existe aussi un nouveau facteur de risque de plus en plus souvent impliqué dans la cirrhose: le NASH (non alcoholic steato hepatis). C'est un syndrome métabolique associant obésité, hypertension et diabète, qui provoque une surcharge en graisses des cellules du foie et induit des anomalies hépatiques. Ce risque s'étend rapidement dans les pays riches et industrialisés, où obésité et mauvaises habitudes alimentaires gagnent du terrain. Diagnostic et traitement du cancer du foie L'inconvénient majeur avec la cirrhose et le cancer du foie est qu'ils restent longtemps asymptomatiques, ce qui retarde le diagnostic et empêche une prise en charge précoce et curative. Les objectifs sont donc de prévenir la cirrhose, de la dépister précocement pour ensuite empêcher qu'elle n'évolue en tumeur. La surveillance consiste à dépister régulièrement d'éventuelles lésions : échographies, dosages sanguins de l'alphafoetoprotéines et du marqueur Glypican. Les traitements dépendent du stade de la tumeur, de son agressivité, du nombre de nodules cancéreux, de leur localisation, de l'âge du patient, etc. Ils reposent sur la transplantation hépatique, l'exérèse chirurgicale, la destruction percutanée (alcoolisation ou radiofréquence). Ces traitements ne sont cependant pas applicables à 75% des patients. On recourt alors parfois à la chimio-embolisation : on injecte dans l'artère hépatique des molécules de chimiothérapie et des billes de gels capables de boucher l'artère et ainsi d'empêcher la vascularisation de la tumeur. Sans vaisseau sanguin qui irrigue, les cellules cancéreuses ne peuvent survivre. Parallèlement, de nombreux essais cliniques sont en cours et proposés à certains patients ; ils visent à tester de nouvelles molécules chimiothérapiques, dont les médicaments angiogéniques (contre la formation de réseaux sanguins à l'intérieur des tumeurs). Les recherches en cours sont très actives et offrent beaucoup d'espoir. Dans la très grande majorité des cas (90%), le cancer du foie se développe à partir d'une cirrhose, maladie du foie pouvant donc être considérée comme un état précancéreux. Si l'alcoolisme est un facteur bien connu de cirrhose, c'est le virus de l'hépatite C qui représente la principale cause de cirrhose. Sur 100 personnes infectées par le virus de l'hépatite C, 20 développeront une cirrhose, tandis que 30% des cirrhoses dégénéreront en cancer du foie, avec 3 à 7% de nouveaux cancers chaque année. Parmi les autres causes, citons l'hépatite B et l'hématochromatose (surcharge en fer, maladie génétique). Mais il existe aussi un nouveau facteur de risque de plus en plus souvent impliqué dans la cirrhose: le NASH (non alcoholic steato hepatis). C'est un syndrome métabolique associant obésité, hypertension et diabète, qui provoque une surcharge en graisses des cellules du foie et induit des anomalies hépatiques. Ce risque s'étend rapidement dans les pays riches et industrialisés, où obésité et mauvaises habitudes alimentaires gagnent du terrain. Diagnostic et traitement du cancer du foie L'inconvénient majeur avec la cirrhose et le cancer du foie est qu'ils restent longtemps asymptomatiques, ce qui retarde le diagnostic et empêche une prise en charge précoce et curative. Les objectifs sont donc de prévenir la cirrhose, de la dépister précocement pour ensuite empêcher qu'elle n'évolue en tumeur. La surveillance consiste à dépister régulièrement d'éventuelles lésions : échographies, dosages sanguins de l'alphafoetoprotéines et du marqueur Glypican. Les traitements dépendent du stade de la tumeur, de son agressivité, du nombre de nodules cancéreux, de leur localisation, de l'âge du patient, etc. Ils reposent sur la transplantation hépatique, l'exérèse chirurgicale, la destruction percutanée (alcoolisation ou radiofréquence). Ces traitements ne sont cependant pas applicables à 75% des patients. On recourt alors parfois à la chimio-embolisation : on injecte dans l'artère hépatique des molécules de chimiothérapie et des billes de gels capables de boucher l'artère et ainsi d'empêcher la vascularisation de la tumeur. Sans vaisseau sanguin qui irrigue, les cellules cancéreuses ne peuvent survivre. Parallèlement, de nombreux essais cliniques sont en cours et proposés à certains patients ; ils visent à tester de nouvelles molécules chimiothérapiques, dont les médicaments angiogéniques (contre la formation de réseaux sanguins à l'intérieur des tumeurs). Les recherches en cours sont très actives et offrent beaucoup d'espoir.