C'est devenu pratiquement habituel de voir ou d'entendre les bagarres qui déclenchent durant ce mois de Ramadhan dans les marchés et les rues de la ville de Bouira. Les acteurs de se scénario sont des commerçants qui se disputent chaque matin pour gagner des places dans le marché informel, ou bien entre citoyens épuisés par une longue journée du jeune, ou malheureusement la moindre des choses, ou détail provoque l'angoisse des marchands. L'un des jeunes que nous avons interrogé sur cette question dira que le mois de Ramadhan est le mois des nerfs par excellence car personnellement c'est très difficile de faire le jeune, mon café, ma cigarette me manquent beaucoup, nous explique-t-il. Nous avons parlé aussi à un homme bien à la quarantaine de l'âge dans le marché quotidien de Bouira, il nous dira qu'il existe d'autres causes plus complexes sont à l'origine des comportements agressifs des citoyens durant ce mois sacré à l'image de la situation économique déplorable d'une grande partie de la population. L'un des derniers événements c'est produit dans le marché des fruits et légumes de Bouira, donne une forte image sur la gravité de la situation, un policier et deux jeunes hommes ont été blessés à cause du refus des deux jeunes commerçants d'évacuer la voix du marché. D'ailleurs l'hôpital "Mohamed Boudiaf" tire la sonnette d'alarme, le chef du service des urgences de l'audit hôpital affirme que, son département a reçu plus de 32 cas suite à des blessures volontaires et des agressions à l'arme blanche dans les dix premiers jours du mois de Ramadhan seulement.