Les services de la sûreté de wilaya de Mostaganem ont démantelé un réseau composé de cinq personnes âgées de 28 à 43 ans, dont une femme dans une affaire d'écoulement de pilules de marque « Cytotec» destinées à l'avortement, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. En effet, tout a commencé par des renseignements parvenus à la police judiciaire, faisant état de l'existence d'un réseau activant dans la vente de produits destinés à l'avortement. Les éléments de la police judicaire ont appréhendé la dénommée B.K âgée de 31 ans, vendeuse dans une pharmacie privée à Tijditt, en train d'écouler ces pilules à 3 mille dinars le comprimé. La vendeuse a déclaré aux policiers qu'elle était alimentée par B.G âgé de 31 ans. Munis d'un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République, les policiers ont fouillé le domicile de B.G et ont trouvé 21 comprimés « Cytotec» et une somme de 65800 dinars. Soumis à un interrogatoire, B.G dénoncera son complice, un infirmier qui travaillait de 2003 à 2013 au service des urgences de Mostaganem. Les choses ne s'arrêtent pas là, car l'enquête a mis à jour la participation de deux autres suspects dont un immigré, le dénommé C.M âgé de 43 ans, qui s'approvisionne en ce genre de pilules lors de son séjour à Lyon. Les mises en cause ont été placés en détention provisoire et la vendeuse en pharmacie a bénéficié d'une citation directe , après avoir été présentée au procureur de la République pour détention et trafic de produits destinés à l'avortement et association de malfaiteurs. Il est à noter que les pilules abortives font l'objet d'un véritable trafic au même titre que les autres drogues.