Malgré les conditions socioprofessionnelles très difficiles dans lesquelles se trouvent les citoyens avec les frais déjà déboursés sur les « exigences » du mois sacré, les opérations de vente et d'achat se poursuivent avec une cadence croissante, et exceptionnellement aux années précédentes. L'activité commerciale au niveau de la ville de Tissemsilt se limite en ce mois du Ramadhan à quelques heures seulement de la journée, la chaleur est suffocante au point où presque aucun commerce n'ouvre avant 15 heures, avant ce temps-là, les rues et autres boulevards sont presque vides , mais une fois le jeûne rompu, la ville Sidi M'hamed Bentamra connait une activité commerciale très importante, mais se sont la cité " Wiam", Hai S'baa et les 119 lots qui détiennent le record d'affluence à tel point qu'il est très difficile de se frayer un passage sur les routes et les trottoirs squattés par les commerçants et autres exposants et ainsi l'afflux des personnes qui font le va et vient incessant le long de ces cités. Dès. que le f'tour est terminé, ces artères sont envahies par une foule de personnes venues, les uns faisant des emplettes et d'autres uniquement pour se balader, les propriétaires de cafés semblent se réjouir du nombre important des clients, cet état de fait est devenu quotidien comme chaque Ramadhan, d'ailleurs et particulièrement aux niveaux de certaines rues. Les trottoirs, les ruelles et les placettes sont pris d'assaut par les marchands occasionnels et certains commerçants ayant déjà un local, mais malheureusement, une fois minuit passée, toutes ces rues et ces cités deviennent encombrées par des tonnes de déchets et de sacheries, des cartons laissés par les vendeurs, une situation désolante qui dit presque tout sur cet incivisme.