Eh oui c'est à Mostaganem , cette ville côtière et portuaire , que le citoyen à faible revenu ne peut se permettre de goûter à cet aliment tant convoité qu'est le poisson riche en calcium très conseillé par les médecins pour les anémies , pour le développement du squelette etc..., devenu par la force du temps très inabordable et inaccessible , surtout en cette période de forte chaleur qui coïncide avec le mois de ramadhan. Le citoyen très hésitant n'est pas surpris par l'affichage des prix , car ces décisions anti sociales ne le surprennent plus et c'est devenu une habitude et un quotidien pour lui, car avec l' inflation décidée par les spéculateurs qui contrôlent tout , il n' a le choix que de se soumettre à ce diktat ou de s'abstenir et se priver de cet aliment, classé comme produit de luxe de haute gamme interdit aux petites bourses , aux gens démunis et vivant dans la précarité la plus totale. Le consommateur à très faible revenu se voit interdire plusieurs produits à larges consommation nécessaires et d'une importance capitale pour le corps humain, dont il ne peut s'en passer et aussi ne peut se permettre, il se voit placer dans une telle situation très complexe qu'il se demande si un jour, il pourra consommer du poisson, ou même de la viande rouge, aliments très bénéfiques pour la santé et qui ne seront jamais à la portée de sa bourse. Chaque type de variété de poisson vaut son pesant d'or, à commencer par les poissons blancs dont les prix donnent le vertige, tels que les rougets sont affichés au prix de 1800,00 DA le Kilo, les pageots entre 600,00 et 800 ,00 DA , la crevette reine de la poissonnerie, son prix dépasse la raison à 2200,00 DA , elle trouve des acheteurs parmi les gens qui ne regardent pas la dépense. Quant au merlan, il est taxé à 1500,00 DA... etc.», les prix sont tellement exorbitants qu' ils dépassent toute la raison et font fuir le pauvre, qui voulant surmonter son complexe d'infériorité, se rabat sur le poisson bleu mais malheureusement pour lui , c'est le même constat .Il doit se rendre à l'évidence qu'il lui est impossible de s'offrir du poisson qu'il soit blanc ou bleu , même la sardine fruit de mer aux multiples recettes surnommée jadis « le poisson du pauvre » , elle aussi a pris des ailes, vu qu'elle est cédée à un prix variant entre 200 et 400 DA. Hors de prix, elle a atteint des proportions a un sommet inaccessible et inimaginable, elle est devenue interdite à la consommation .Devant tant d'inégalités et d'injustices, le pauvre malheureux n'a d'autre choix que de s'abstenir et de s'en passer, et espère qu'avec le temps et la perte du goût, il pourra se passer de ce fruit de mer tant désiré et nécessaire pour le corps humain, mais inaccessible en fin de compte.