L'Algérie partage avec le Maroc le statut de pays du Maghreb qui comptent le moins d'obèses (17,5 % de la population). La palme, la triste en ce genre revenant à la Libye avec une prévalence de 30, 8 %, suivie de la Tunisie avec 23,8 %. C'est ce que le dernier rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) sur l'alimentation et l'agriculture (2013), consacre comme résultats dont celui, à l'«actif» de notre pays, des prévalences des plus élevées de la région quant aux conséquences de la malnutrition infantile comme l'anémie (42,5%) et les carences en micronutriments, vitamine A (15,7 %) et Iode (77,7 %). «Les carences en micronutriments sont fréquentes. La prévalence de goitre reste importante. La carence en vitamine A est répandue parmi les populations du Sud, Près d'un tiers des femmes en milieu rural sont anémiques.», relève le profil nutritionnel de l'Organisation. Et pas que cela, puisqu'il est mentionné un retard de croissance chez les enfants puisque 15,9 % de nos enfnats sont sous-alimentés, ce qui fait du pays le leader parmi ses voisins, Maroc (14,9 %), Tunisie (9 %) et Libye (21 %). Des résultats paradoxaux à plus d'un titre puisque ce sont ainsi les riches de la région qui, souffrent le plus de malnutrition. Un « fait » que le rapport impute à «une production agricole de plus en plus industrialisée qui contribue à l'épidémie mondiale d'obésité et de malnutrition». Aussi, la région du Maghreb en pâtit un peu plus en raison de la pauvreté frappant de larges franges sociales et les modes alimentaires de ses habitants favorisant l'obésité et la malnutrition.