Depuis le début du mois du Ramadhan, la ville de Sidi M'hamed Bentamra se débat lamentablement à l'intérieur d'un environnement hostile, dégradé et malsain, un cadre de vie abominable parfaitement illustré par des bacs à ordures jonchant les espaces, débordés, agressant à la longue le passant par des odeurs nauséabondes. Il n'y a pas un coin où l'on ne trouve pas une décharge sauvage et la situation est invivable avec ces amoncellements « les déchets sont jetés pêle-mêle dans chaque rue, causant une multitude de désagréments notamment pour les enfants» devait nous dire un citoyen de la cité Benhamouda. Ces espaces sont devenus des foyers de contamination aux alentours de certains endroits, tels les marchés des légumes et fruits où ils sont exposés à même le sol recevant poussière et saleté à proximité des tas d'ordure, les jets d'eau où autrefois, l'eau jaillissait au rythme de la lumière sont devenus aujourd'hui des dépotoirs sauvages dégageant des odeurs insupportables. D'autre part, les axes routiers n'échappent pas à la règle. Les exemples nous viennent de ce qui se passe le long de la route reliant le marché de Souk H'lima à la mosquée Salmane dans la ville de Tissemsilt où les passagers sont choqués par ces amas de détritus jetés aux abords du tronçon routier voire même à proximité des demeures aussi sur la route de l'école El-Djazair, Hai Bentamar qui présentent le même décor avec ces grandes chaleurs de la saison. Ces sites et autres méditent amèrement leur sort à l'intérieur d'un bain d'immondices, d'ordures et de saleté. Enfin, il est nécessaire aussi de rappeler que l'incivisme a atteint son paroxysme dans ces sites qui devraient être dans un état de propreté impeccable afin que ces lieux retrouvent leur plénitude d'antan. D'autres parts, il est à préciser que l'hygiène et la salubrité restent le dernier souci de nos élus et nos responsables et avec la saison chaude qui bat son plein les risques de MTH s'amplifient... et nul n'est à l'abri d'une catastrophe sanitaire.