D'après le site d'information mauritanien ANI, le groupe du terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar et le Mujao ont décidé de s'unir pour former une seule et même organisation jihadiste, baptisée "Al Mourabitoune" ("Les Almoravides"). Proches depuis leur occupation du Nord-Mali en 2012, les "Signataires par le sang", la katiba de Mokhtar Belmokhtar, et le Mouvement pour le jihad et l'unicité en Afrique de l'ouest (Mujao), ne forment désormais plus qu'un. D'après le site d'information mauritanien Agence Nouakchott information (ANI), les deux groupes terroristes ont décidé de fusionner pour former une nouvelle organisation jihadiste, "Les Almoravides". Selon un communiqué de la nouvelle katiba sahélienne cité par l'ANI, les "Signataires par le sang" et le Mujao "ont décidé de s'unir au sein d'une même Jamaa, dénommée 'Al Mourabitoune', dans la perspective de réaliser l'unité des musulmans du Nil à l'Atlantique". Le commandement des "Almoravides" aurait été confié à un vétéran d'Afghanistan qui a combattu au Nord-Mali, dont l'identité n'est pas encore connue.Dans le communiqué, la nouvelle brigade appelle toutes les organisations islamiques à s'entraider "pour contrecarrer les forces laïques qui s'érigent contre tout projet islamique". "Les Almoravides" menacent en outre de prendre pour cible les intérêts de la France dans la région et ailleurs dans le monde. Sur le plan idéologique, ils affirment s'inspirer d'Al-Qaïda et des Talibans, saluant au passage leurs leaders respectifs, Ayman Al Zawahiri et le Mollah Omar. Double attentat suicide au Niger Mokhtar Belmokhtar est un des chefs jihadistes les plus recherchés du Sahel, dont la tête a été mise à prix à 5 millions de dollars par les Etats-Unis. À l'automne 2012, il a rompu avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour lancer sa propre katiba, les "Signataires par le sang". Quelques mois plus tard, en janvier 2013, "Le Borgne" signait son premier coup d'éclat en organisant une prise d'otages meurtrière dans le complexe gazier de Tiguentourine, à In Amenas dans le sud de l'Algérie. Pendant l'occupation du Nord-Mali par différents groupes islamistes armés, Belmokhtar a notamment séjourné dans la région de Gao, où il a noué des liens avec les responsables du Mujao. Le 23 mai 2013, les deux organisations jihadistes mènent leurs premières opérations conjointes dans le nord du Niger. Deux attentats-suicides frappent un site d'Areva à Arlit et une caserne militaire à Agadez. Cette double-attaque sanglante, acte de naissance de la future alliance entre Mokhtar Belmokhtar et le Mujao, fera une vingtaine de morts. En ce moment, on entend de plus en plus parler de corruption et il est vrai que des scandales concernant ou impliquant des hauts fonctionnaires de l'Etat ou juste des patrons de grosses sociétés alimentent bien des commentaires. Et je pense que beaucoup de pays sont impliqués dans des scandales à répétition. Et le plus curieux, c'est que les trafiquants ont toujours réussi a s'adapter aux différents dispositifs mis en place par les banques...La preuve, en Algérie la corruption gangrène le pays. Voilà que des importateurs ont réussi à détourner des milliards de dollars et en plus, sortis légalement des banques algériennes. En Algérie, il existe le CREDOC qui est une procédure de crédit documentaire. Celle ci est censée réguler les opérations de commerce extérieur. Mais malheureusement voilà que des importateurs véreux ont réussi a utiliser ce système à leurs profits en détournant de grosses sommes d'argent. Des milliards ont pu être dépensés par les banques algériennes sans aucuns soucis. Et ces opérations frauduleuses ont eu une incidence directe sur la facture alimentaire qui a connu une hausse vertigineuse. La majorité des sommes effectuant ces achats sont détournés vers des paradis fiscaux. Il a juste suffit de surévaluer des factures et le tour est joué. Pourtant, c'est une procédure bien connue et qui reste très répandue. Et rien ne semble arrêter ces gros trafiquants. Suite à ces trafiquants, voilà que toute l'économie nationale est mise en danger. La preuve, c'est beaucoup plus qu'un simple délit là. Même si le gouvernement tente de contrôler ces dites opérations de transfert, les trafiquants ont toujours réussi à s'en sortir avec une longueur d'avance.