Hassnia Megdache une veuve âgée de 40 ans vit constamment dans le stress et la peur de mourir faute de prise en charge pour des séances de « Radiothérapie » un jour dans l'oubli laissant derrière elle 3 orphelins à savoir 2 garçons Charef 11 ans , Bouziane 16 ans et une fille Nawel âgée de 17 ans. Cette pauvre femme victime d'un cancer du sein dont la maladie avait été diagnostiquée en 2012 et depuis elle a vu sa vie se basculer dans un quotidien infernal en supportant des douleurs atroces dus à sa maladie. En effet, nous avons retrouvé cette pauvre malheureuse dans un état de désespoir et d'angoisse totale. Résidente au Douar « Ould Hmed » situé à Yannarou dans la commune de Mansourah, elle nous a raconté tout le périple vécu avec son cancer. Selon notre interlocutrice, dès que la maladie avait été diagnostiquée, elle a aussitôt été opérée à l'hôpital en subissant une ablation de son sein droit suivi de séances de « Chimiothérapie» pendant plusieurs mois au centre anticancéreux service Oncologie de Mazagran afin de compléter son traitement pour éradiquer cette tumeur, malheureusement pour elle n'a pu suivre des séances de radiothérapie, un complément du traitement essentiel et primordial, car sans ces rayons, la guérison ne sera pas totale. Alors là c'est tout une autre histoire, un véritable parcours du combattant qui l'attend, vu que le centre d'accueil qui programme les rendez-vous aux malades cancéreux de l'Ouest sis à Messreghine (Oran) affiche complet et est dans l'obligation de reporter les rendez vous prévus aux calendes grecques à cause de l'afflux considérable des cancéreux, des rendez-vous qui dépassent l'imagination et l'efficacité même du traitement de la radiothérapie au délai très respecté. De ce fait, la pauvre Hasnia, se heurtant à tous ces obstacles qui ne font que la démoraliser encore et encore lui enlevant tout espoir de guérison, se voit abandonnée même par les mouvements associatifs. Prenant son courage à deux mains elle a décidé de contacter notre rédaction pour faire passer un SOS à toute âme charitable et bienfaitrice, ainsi qu'aux autorités locales et à leur tête Mr. le wali de Mostaganem pour une urgente prise en charge afin de soulager ses douleurs. A noter que la chimiothérapie peut se pratiquer maintenant dans les établissements privés et à titre indicatif, chaque séance de radiothérapie coute 9 milles DA à Blida, alors que le cancéreux a besoin de plusieurs séances selon les protocoles décidés par les spécialistes pour compléter son traitement et éradiquer la maladie.