En marge d'un large débat sur « le Maghreb et son Sud qui s'est tenu le jeudi 26 septembre 2013à l'IFRI ( Institut Français des Relations Internationales (8ème Tink mondial ),l'ancien ministre, Jean Pierre Chevènement a affirmé que l'Algérie est acteur incontournable de la résolution des conflits au Sahel et en Afrique. Il a tenu à saluer le rôle important de l'armée algérienne et des services de sécurité algériens dans la lutte contre le terrorisme qui est une menace planétaire. Le jeudi 26 septembre 2013, s'est tenu à l'IFRI ( Institut Français des Relations Internationales (8ème Tink mondial )) un large débat sur « le Maghreb et son Sud : mutation encours » auquel ont assisté de nombreuses personnalités et experts internationaux, notamment d'Afrique au sud du Sahara, à l'invitation ), de la directrice du département, Moyen orient Afrique du Nord à l'IFRI , Mansouria Mokhefi dont Jean Pierre Chevènement ancien ministre sénateur , Jean François Daguzan directeur de la revue internationale Magheb-Machrek, le professeur Abderrahmane Mebtoul ( Algérie) - Zyad Limam président et directeur des rédactions Afrique Magazine International, et Wolfram Lâcher du département Moyen Orient Afrique SWP ( Berlin- Allemagne). A cet effet,, arguments auxquels j'ai été très sensible en tant qu'Algérien, le professeur Jean Pierre Chevènement ancien ministre, Président de l'Association amitié France –Algérie- co-président du groupe de travail Sahel de la commission des affaires étrangères et de la défense ( France) que j'ai tenu à saluer, que l'Algérie est acteur incontournable de la résolution des conflits au Sahel et en Afrique. Il a tenu à saluer le rôle important de l'armée algérienne et des services de sécurité algériens dans la lutte contre le terrorisme qui est une menace planétaire. Il a souhaité vivement que des réformes structurelles et qu'une transition pacifique puissent aboutir afin d'éviter l'instabilité en Algérie qui caractérise d'autres pays de la région. Devant tirer les leçons du passé, l'Algérie , selon l'intervenant, a les moyens de réaliser ces réformes du fait de ses importantes ressources financières et humaines . Autant Chevènement que l'ensemble des intervenant ont souligné l'urgence d'une relation apaisée entre l'Algérie et le Maroc, du souhait de l'intégration maghrébine pont entre l'Europe et l'Afrique comme facteur essentiel de stabilisation et de développement de la région, devant laisser à l'ONU, le soin de régler le problème du Sahara Occidental. A des questions sur la fermeture des frontières entre le Maroc et l'Algérie, dans son intervention, le professeur Abderrahmane Mebtoul Expert international, membre de l'IFRI, a souligné le rôle stratégique de l'Algérie comme facteur de stabilisation au sein de la région et que la faiblesse des échanges intermaghrébines n'est pas du essentiellement à la fermeture des frontières où d'ailleurs les échanges informels et les trafics de drogue ont été intensifiés depuis. Si l'on prend la région du Maghreb, dont les échanges commerciaux inter maghrébins ne dépassent pas 2/3%, le produit intérieur brut de l'ensemble des pays du Maghreb a été évalué entre 201/2012 par le FMI à 409,445 milliards de dollars contre 387,712 milliards en 2010, représentant environ 0,57% du PIB mondial, 2,40% du PIB de la communauté économique européenne et 2,72% du PIB américain étant légèrement supérieur au PIB de la Grèce qui connait une très gave crise d'endettement pour environ 12 millions d'habitants. Pour preuve il y a ouverture avec la Tunisie et les échanges n'ont pas doublé depuis. Renvoyant à des intérêts économiques divergents de différents groupes de pression tant intérieur qu'extérieur, la raison est la faiblesse de la coordination, d'une non complémentarité des économies maghrébines souvent concurrentes (Maroc/Tunisie- et Algérie/ Libye -) dont les échanges commerciaux sont essentiellement orientées vers l'Europe. En laissant de coté provisoirement le politique, étant conscient que l'Algérie et le Maroc sont les vecteurs dynamisants à l'instar de l'Allemagne et la France pour l'Europe, comme cela a été fait en Europe grâce au programme du charbon et de l'acier, elles peuvent être dynamisées par les échanges culturels, économiques des entrepreneurs de la région notamment privés et au rôle actif de la société civile, tenant compte des anthropologies culturelles, de la souveraineté des Etats. L'Europe, étant fortement concurrencée par les USA et l'Asie particulièrement la Chine, au niveau de cette région, doit t éviter cette vision européocentriste de domination et aller vers un co-partenariat soit par investissement,direct ou par des co-localisations pour paraphraser mon ami le professeur et Délégué de l'IPIMED jean Lousi GUIGOU.