Le tribunal criminel d'Annaba a prononcé avant-hier la peine capitale à l'encontre du dénommé A.A, âgé de 33 ans, après avoir été reconnu coupable du crime d'homicide volontaire avec préméditation, et vol qualifié par effraction, à l'encontre de son oncle et son épouse. Les faits de cette horrible affaire, qui donne la sueur au front, remontent au mois de septembre 2010, lorsque le dénommé N.A a informé les services de sécurité d'Annaba de la disparition de sa sœur N.M et son mari B.R, un couple d'émigrés, qui n'ont plus donné signe de vie. De leur domicile situé au commercial « Numidia » à Annaba, s'exhalait une odeur nauséabonde selon les déclarations du gendre. Au vu de cette déposition, les services de sécurité l'ont accompagné à ce lieu en question. Dès leur arrivée, les policiers ont ouvert la porte du domicile en question et ils ont découvert le corps sans vie de la victime B.R, allongé dans la salle de réception, alors que la dépouille de son épouse était dans une autre chambre. Les traces de coups violents sur les corps des victimes étaient encore très visibles à l'œil nu. Sitôt, pris connaissance de l'acte barbare, une enquête fut diligentée par les services de sécurité permettant rapidement d'identifier le suspect qui répond aux initiales de A.A, qui après son arrestation, a avoué ses méfaits sans tergiversation en dénonçant par ailleurs, ses complices répondants aux initiales de B.F et H.M, qui lui ont donné l'idée diabolique de voler la voiture de son oncle après une rencontre à Guelma. Pour mettre en application l'idée du vol, les trois suspects se sont donnés rendez-vous au quartier où se trouve le domicile de l'oncle, alors A.A se fait sans problème invité par la victime pour passer la nuit. Le lendemain matin, le jeune homme quitte la maison avec son oncle, et à leur sortie, A.A rejoint ses deux complices qui l'attendaient dehors, quant à son oncle, il ira acheter des gâteaux. Alors profitant de l'absence de la victime, un moment propice pour réaliser son plan, A.A, retourne au domicile de son oncle et ouvre la porte à B.F, ce dernier pénètre vélocement et en sourdine, et une fois à l'intérieur, il prend acte de la présence de l'épouse de la victime comme bien indiquée par A.A. Sans se rendre compte, à un moment donné, la femme se fait surprise par la présence de B.F, un étranger chez elle, qui la force à se rendre à la salle de bain, un lieu idéal pour l'achever à coups de poignard. Quelques instants après, l'oncle arriva chez-lui, et sans se rendre compte à son tour, il se fait coincé par le même sanguinaire qui l'égorge avec le même poignard, le laissant gisant lui et son épouse dans une mare de sang. Après leur forfait, ils se sont accaparés des clefs du véhicule garé dans un coin, mais à leur grande frustration, ils n'ont pu le déplacer du fait qu'un autre véhicule était garé à quelques centimètres seulement de lui. Déçus, de ne pouvoir prendre le véhicule, A.A et B.F, retournent auprès du corps allongé de la femme et le dépouillent de tous les bijoux qu'il portait. En audience, le procureur a requis la peine capitale à l'encontre des criminels, une peine que le tribunal a maintenue après délibération.