Alors que sept candidats ont annoncé, officiellement, leurs candidatures pour briguer un mandat présidentiel en avril 2014, quatre chefs de partis ont manifesté leur soutien à la candidature de l'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Un jeu électoral fermé par le « double six » des quatre grands partis politiques à savoir le FLN,RND ,TAJ et le MPA, qui ne laissent aucun choix à d'autres potentiels candidats. Le président Bouteflika est déjà mandaté par cette coalition politique. Ainsi, l'ex chef de gouvernement, Ali Benflis, aux calculs de la présidentielle de 2014, semble avoir la tâche difficile devant cette armada de formations politiques qui réaffirment leur soutien au chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika. C'est, peut-être la raison qui retarde l'annonce de la candidature de ce dernier, qui se noie dans l'incertitude et se refuge toujours sous le « Oui ou Non » .Mesurant la forte taille de son concurrent (Bouteflika), Ali Benflis, ne pourra refaire le scénario de 2004, et d'ailleurs, il l'a confirmé à ses proches « que si Bouteflika se porte candidat, il refusera de se porter candidat. » A cinq mois, de la présidentielle, sept personnes ont manifesté leur désir de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2014. La première personne qui a annoncé sa candidature est Ahmed Benbitour, l'ex-chef du gouvernement, suivi d'Ali Benouari, l'ex-ministre délégué au Budget à l'époque du gouvernement de Sid Ahmed Ghozali , résidant en Suisse qui dit avoir renoncé à sa nationalité suisse et ceci, par voie de presse. Le troisième candidat est un franco-algérien, Rachid Nekkaz en l'occurrence, qui avait été impliqué dans une tentative de corruption en France. Arrêté et condamné à la prison, il a purgé douze jours en taule. Le quatrième candidat, n'est autre que Kamel Benkoussa, un franco-Algérien vivant à Londres, inconnu de la scène politique, économiste financier qui prépare depuis plusieurs mois sa candidature à la présidentielle algérienne. Le cinquième candidat dont l'annonce de sa candidature a été rendue publique, il y a plus de trois mois et officialisée samedi dernier, est le président du parti de Jil jadid, Sofiane Djilali. Arrivant au candidat surprise de la prochaine élection présidentielle, c'est l'écrivain algérien Yasmina Khadra de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, président du centre culturel algérien (CCA) à Paris dont l'annonce a été faite avant-hier et qui se dit prêt à déposer sa candidature pour briguer un mandat présidentiel. Ce dernier a exclu tout éventuel caution d'un parti politique avant d'affirmer qu'il capable de "récolter les signatures nécessaires". La loi électorale exige, en effet, des candidats indépendants de récolter au moins 75 000 signatures d'électeurs à travers au moins 25 wilayas où 1 500 signatures sont exigées, au minimum, dans chacune des wilayas. Ces candidats peuvent-ils surmonter ce premier test avant de faire face à leur puissant adversaire qui n'est autre que le septime candidat en occurrence le président Bouteflika.. !