Ainsi, un grand nombre de ces concentrations de constructions illicites, est apparu au grand jour à la limite du périmètre urbain de Mostaganem. On citera parmi les plus importants le groupe d'habitations illicite situé juste en face de l'école tapis où encore celle de Sidi Medjdoub. Ces constructions illicites qui ne cesse de prendre de l'ampleur, est une réalité qui a été favorisée par le silence et la passivité des responsables, maires et élus, walis, secrétaires généraux de l'administration locale et surtout ceux qui s'imposaient dans les pouvoirs de décision. Aucun n'a crié halte au massacre. Cette situation a accentué le déséquilibre entre une demande en logements de plus en plus grande et une offre de plus en plus faible. Ce qui a conduit une partie des migrants vers la ville à se fixer sur la périphérie des centres urbains en construisant des habitations précaires en infraction avec les lois et a la réglementation en matière d'urbanisme, les différentes tentatives timides menées par les autorités locales pour mettre un terme à ce phénomène sont restées vaines. En effet, il a été constate qu'à chaque fois qu'une zone était soumise à un contrôle, les constructions illicites réapparaissaient dans d'autres parties. Ce n'est plus le temps des familles algériennes du temps de l'occupation française qui coincées par les circonstances se rabattaient sur les constructions précaires des bidonvilles que l'autorité d'occupation tolérait. Aujourd'hui, nous nous trouvons devant un phénomène différent avec ces familles qui donnent leur terre en location ainsi que leur haouch dans le milieu rural, pour venir une grande ville comme Mostaganem, réaliser un tandis précaire au milieu d'un des bidonvilles, acquérir ensuite un véhicule pour l'unique usage de faire le clandestin dans l'attente de recevoir un logement et le revendre avant de retourner au douar très fortuné. Cette situation nous permet d'identifier trois formes d'occupation dans l'allégation. A) les citoyens qui ont construit un tandis précaire pour disposer d'un lieu de résidence ce pour des raisons de manque de logement et dont le dossier n'a jamais été instruit. B) Ceux qui ont profité de l'absence de contrôle pour s'approprier des terrains et y construire des maisons destinées à la revente ou à la location en violation de la loi et au détriment de tierces personnes. C) Ceux qui ont envahi les grandes villes, dans le but d'accaparer des logements et dés terrains et réaliser des bidonvilles en dur pourtant dans le périmètre de » la ville de Mostaganem. Ils ont mis leurs propres terres en location ainsi que leurs maisons et villas, avant de piquer droit sur Mostaganem. La majorité des occupants des bidonvilles sont de simples pères de familles proviennent pour l'essentiel d'une quinzaine de wilayas dont les principales sont Tiaret, Chleff, Mascara, Relizane, ect...y compris certaines communes et douars sans formation aucune, des trafiquants en tous genres, des charlatans, des recherchés. Enfin beaucoup de citoyens à qui nous avons demandé leurs avis sur le phénomène de la construction illicite ont tous répondu que « la loi doit être forte et au dessus de tous ». et qu'il faut nettoyer la ville de Mostaganem d'abord en sanctionnant les responsables qui se sont succédé avant 2008 à la tête de la ville, ils sont responsables de ces exodes qui ont failli engloutir Mostaganem, il faut également détruire sans préavis tous les bidonvilles et habitats illicites.