Quelle malédiction a frappé la ville des Mimosas !? Et par quel sort sont ensorcelés ses élus. Alors que les ruelles du quartier de Tigditt et plusieurs autres quartiers sont embourbées et toujours sales, sans pour autant évoquer l'état dégradé des cimetières de la commune, l'APC de Mostaganem favorise l'aménagement des jardins et des ronds-points au détriment de l'urbanisation de la ville, une façon de jeter de la poudre aux yeux. L'idée de créer un espace vert est bonne, mais derrière cette initiative, n'y a-t-il pas anguille sous roche ? Car, si on devine qui est à la tête de l'entreprise chargée du projet des ronds-points et de quelle manière les procédures ont été entamées, la réponse apaisera sans doute la curiosité de certains membres qui sollicitent du wali une enquête..! La ville de Mostaganem, jadis perle de la méditerranée, perd son charme d'autrefois et tombe au plus bas de l'échelle. Elle dévoile son vrai faux visage, submergée par la saleté et les ordures. Elle est caricaturée par des trottoirs squattés qui profitent aux vendeurs de l'informel et défigurée par des chaussées déformées. Un constat qui témoigne de l'incompétence des nouveaux locataires de l'hôtel de ville. ! Evidemment, c'est aussi l'œuvre d'élus qui ne pensent qu'à leurs intérêts et aux primes promises, liées aux détachements professionnels. Certains élus locaux peuvent s'exposer à des risques lors de certaines prises de décisions trop hâtives et irréfléchies, parfois, même improvisées , des idées très bonnes mais très mal gérées car il faut le dire carrément que la plupart des sources des problèmes existants sont dues à la mauvaise prise en charge de l'étude elle-même, et de l'estimation du coût de la réalisation des projets dont les travaux sont valorisés à des montants supérieurs aux estimations prévues. Beaucoup de citoyens qui se sont rapprochés de notre rédaction, s'interrogent sur les travaux d'aménagements des 3 principaux ronds points de la ville à savoir : CIA, cité Zeghloul, Debdaba à proximité de la nouvelle gare dont le projet suscite des interrogations, vu que leurs superficies seront consacrées à des lieux de détente où à des espaces verts, une improvisation de dernière minute pour embellir la ville de Mostaganem sans mesurer les conséquences dangereuses qui peuvent en résulter. Un endroit doté de confort apte à recevoir des citoyens en quête de repos et de tranquillité et ceci dans un souci de fuir les bruits des véhicules et la pollution, un lieu situé en plein milieu des routes à grande circulation qui ne désemplissent pas à longueur de journée, et servant de ronds points pour réguler la fiabilité et la fluidité de la circulation des voitures, engins lourds, etc..., empêchant tout piéton de traverser ces routes sans risque, une situation que l'on peut comparer à une ile située dans un océan infesté de requins. Revenons un peu à ces inaccessibles espaces verts, surtout celui qui se trouve à proximité de la nouvelle gare, il servira sans aucun doute, d'hôtel à ciel ouvert aux SDF, aux ivrognes et à la multitude de délinquants qui sévissent durant la nuit en quête d'agressions de quelques voyageurs retardataires qui seront très probablement blessés et dépouillés de leurs biens et argent. Dans ce contexte, comment une pareille étude à t'elle était improvisée et qu'elle est l'entreprise chargée des travaux, bénie par Mr le maire de Mostaganem, en prenant en charge l'aménagement des trois ronds-points. A cet effet, beaucoup de rumeurs circulent sur l'identité de cet entrepreneur. Pour clarifier, certains points qui semblent obscurs, les citoyens sollicitent une enquête qui pourra déterminer, si les démarches règlementaires ont été respectées et si les normes du code du marché, n'ont pas été bafouillées pour l'attribution de ce projet qui ne semble pas répondre aux attentes de la population. Comment une autorité publique chargée d'une mission de service public qui a été investie par des citoyens dans le cadre d'un mandat électif public pour une durée déterminée, afin de prendre en main la destinée de toute une population, peut elle prendre des décisions hâtives, imprévisibles et irréfléchies pouvant remettre en question toute une gestion propre aux intérêts de la commune. Très souvent, il est à se demander comment est organisée la gestion du patrimoine environnemental et de quelle façon est géré l'argent du contribuable.