L'état lamentable des rues semble être toujours la raison majeure des contestations. En effet, les chauffeurs de taxis montent de nouveau au créneau, et certains manifestent déjà leur colère par des arrêts momentanés ou par le boycott de certaines rues. Ils menacent de radicaliser le mouvement et de cesser toute activité au cas où l'A.P.C tarde encore à prendre en charge leur principale doléance qui consiste en la réhabilitation des rues de certains quartiers de la ville où la voie est plus que dégradée et où toute circulation est presque impossible. La détérioration de la chaussée de certaines ruelles à Tigditt a atteint un stade de nudité des plus avancés, avec des crevasses et des nids de poules en abondance, les conducteurs de taxis refusent de se rendre aux cités des 300 et 600 logements, au quartier de Souika et Diar El Hanna, afin d'éviter de subir d'autres dommages aux véhicules. Certains chauffeurs préfèrent ne plus fréquenter ces itinéraires, des conséquences qui pénalisent les femmes, les personnes âgées, les malades et les enfants résidents aux lieux cités. Une telle situation risque de perdurer le transport si aucune mesure n'est prise.