Habitués à évoluer selon un rythme bureaucratique des plus lents au sein des organismes et autres administrations publiques ,certains administrateurs et quelques maires semblent être désemparés par la mise en œuvre des nouvelles mesures tendant à mieux accueillir le citoyen et lui faciliter toutes les procédures administratives ; mais malheureusement rien ne semble les motiver car ils préfèrent toujours et encore "temporiser" . Une nouvelle instruction ministérielle en date du 18/11/2013, est venue rappeler les autorités locales pour réactiver le programme tendant à l'amélioration du service public administratif. A ce titre, deux circulaires, l'une datée du 22/09/2013 et l'autre du 20/10/2013 ont été adressées aux administrations publiques, plus particulièrement aux assemblées populaires communales et aux daïras, pour faciliter et surtout améliorer la relation entre l'administration et l'administré par l'application de nouvelles mesures d'accueil et la simplification des procédures administratives. Malheureusement cet ambitieux programme semble se heurter à de fortes résistances de la part d'une certaine catégorie de personnel administratif et entre autre, beaucoup d'élus qui se sentent tous bousculés par ce nouveau dispositif qui vient éliminer tant d'habitudes bureaucratiques et surtout mettre fin indirectement au favoritisme et aux cadeaux "sonnants et trébuchants ". La mise en œuvre des mesures édictées par le dispositif de la réforme administrative ne parait point être du goût de certains gestionnaires et de quelques maires, habitués surtout à "travailler" dans une totale opacité n'hésitant pas à "se faire graisser la patte" pour le moindre "petit service administratif". La transparence prônée par les nouvelles règles administratives, dérange déjà trop les administrateurs à tous les niveaux et échelons des administrations publiques qui évoluaient selon un ancien rythme bureaucratique acquis depuis quelques années. Afin de défendre certains avantages qu'ils considéraient comme légaux, certains fonctionnaires tentent d'opter pour une forme passive de résistance, espérant que cette nouvelle tentative de réforme administrative n'est que passagère, un vent qui va bientôt cesser de souffler, selon la déclaration d'un employé au sein de la wilaya, désirant garder l'anonymat pour des raisons personnelles. Quant aux citoyens, ils sont contents de vivre le changement au sein de ces administrations publiques où ils étaient mal reçus, méprisés et souvent maltraités par les agents. Un chauffeur de taxi, M.K.N n'en croit pas ses yeux, il vient d'obtenir sa carte grise après un moment de patience ne dépassant guère une heure juste après le dépôt du dossier. d'autres ne pensent pas que cette réforme durera et qu'elle ne sera que de courte durée. En attendant, l'espoir est toujours permis pour un meilleur accueil et le rêve possible pour un changement radical .