Mais que se passe-t-il vraiment dans la paisible et sereine commune d'Ain-El-Hadid ? laquelle vit sous le glas des lettres anonymes et du fameux syndrome « Moi aussi j'ai un dossier » et selon plusieurs observateurs certains veulent régler des comptes en dépit de l'avenir économique de la localité. Et, pourtant, c'est une commune conservatrice et qui recèle un important lot social illustré par des cheikhs de zaouïas, des notables et des personnalités intellectuelles et l'on s'interroge sur cet arsenal d'enquêtes qui se fait par chaine alors que les concernés se comptent au bout des doigts et chacun se vante d'être le véritable propriétaire de la vérité, faute de communication vous diront certains, pour d'autres ce sont des signaux d'assainissement et aussi une manière adéquate de laver le linge sale, mais dans tout cela où est le droit de citoyenneté et les exigences socio-économiques de la collectivité ?! et dans ce cadre d'idées, un élu d'obédience PT n'a pas vu mieux que de déposer une plainte contre l'assemblée populaire communale y compris le P/APC et l'objet de cette plainte serait l'abus de confiance. Cet élu accuse certains membres et fonctionnaires de l'APC d'être derrière la fuite de documents officiels classés « confidentiels » qui ont servi à appuyer l'argumentation de lettres anonymes comme nous l'avons rapporté dans nos éditions antérieures et l'on apprend que cet élu a été aussi convoqué par monsieur le procureur de la République près le tribunal de Frenda et la certitude c'est que l'enquête déjà déclenchée par les services concernés aura certainement ses conséquences et le syndrome de l'APC de Frenda frappe déjà les portes de l'APC d'Ain Hedid et la vérité dans tout cela c'est que monsieur le wali a déjà menacé les APC défaillantes et celles qui accusent des retards dans la réalisation des projets. Le wali l'a bien dit « je ne tolère aucun dépassement et le citoyen a plein droit au développement économique et à un cadre de vie agréable ».