Les douars Ain Yaakoub, Sidi Massaoud, Sidi Abderrahmane, Chayeb ainsi qu'une dizaine d'autres hameaux, relevant territorialement de la commune de Ouled Maallah, ont toujours soif, et ce, même en hiver. Le manque d'eau semble constituer le calvaire quotidien de bon nombre d'habitants de ces douars d'un autre temps, où les conditions de vie restent des plus pénibles. Quotidiennement, à l'aube, des femmes et des enfants munis de jerricans s'attroupent parfois pendant de longues heures devant des fontaines publiques attendant l'eau, qui souvent ne parvient pas à la borne. Malheureusement, ce liquide vital, nécessaire et précieux, ne coule que par intermittence. Sa rareté a poussé certains à avoir recours aux citernes au prix avoisinant 800 DA l'unité, voire 1 000 DA. Face à cette situation qui perdure, les malheureux citoyens rencontrés sur les chemins qui mènent aux bourgs de la désolation interpellent le président de l'APC et le directeur de l'hydraulique de raccorder leurs douars au réseau de l'eau potable.