Au niveau de la commune de Sidi Achour, relevant de la wilaya d'Annaba, un groupe d'ouvriers asiatiques versés dans le bâtiment, ont été arrêtés par des policiers en flagrant délit en train de tuer des ânes, à l'aide d'épées, dignes de samouraï. Des sources concordantes ont révélé que ces individus étaient en train de dépecer les carcasses de 4 bêtes de somme, dont un ânon. Trois autres baudets qui étaient sur le point de subir le même sort, ont été sauvés ainsi in-extremis. Les auteurs auraient acquis à prix fort les équidés en question auprès de particuliers non identifiés. Mais le malheur de ces bourricots, qui sont exploités également outrageusement et inhumainement, ne s'arrête pas là. Du côté de la bande frontalière avec la Tunisie comme certainement avec le Maroc, ces bêtes sont utilisées beaucoup plus comme moyen de transport par des contrebandiers. Cependant, si du côté des Algériens les ânes saisis par la douane ou les GGF sont offerts aux parcs animaliers pour servir de repas aux carnivores tels les lions et les hyènes, au delà des frontières, ils prennent la direction des boucheries pour la fabrication des merguez et autres spécialités de viandes.