À sa fondation première, l'Institut Technique Agricole de Mostaganem portait le nom de Benzaza Hadj Benabdellah officiellement le 14 novembre 1992, baptisé par le représentant du Ministère de l'Agriculture de l'époque, au nom du célèbre fils prodige authentique mostaganémois, au long parcours professionnel en Algérie. Haut fonctionnaire et cadre de la nation de ces ancêtres, décédé en service, fut l'un des premiers ingénieurs agronomes à l'indépendance de la République Algérienne. Dans une lettre ouverte signée par les descendants et épouse de feu Hadj Benabdellah, sa famille lance un ultime appel au wali de Mostaganem et aux autorités compétentes afin de rétablir le nom de « Benzaza Hadj Benadbdellah » sur l'écriteau de l'actuelle université de Mostaganem. En effet, dès la promulgation du décret ministériel n°. 98-220 du 7 juillet 1998 portant création de l'Université de Mostaganem par lequel l'Etat Algérien crée à Mostaganem un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière et régi par les dispositions du Décret 83-544 du 24 septembre 1983, l'Institut Technique d'Agronomie disparaît pour être intégré dans l'Université de Mostaganem appelée désormais ‘'Abdelhamid Ibn Badis''. C'était pour la famille Benzaza dans son ensemble un vrai choc psychologique et une blessure profonde faite à la mémoire du défunt agronome mostaganémois susnommé. Commença dès lors pour la famille Benzaza, un long combat acharné qu'ils estiment « juste » et qui se poursuit jusqu'à présent, pour réparer selon eux cette « injustice historique ». Maintenant, les enfants de Hadj Benabdellah ainsi que son épouse sollicitent à travers les colonnes du quotidien « Réflexion » à qui de droit de rouvrir en urgence le dossier de l'affaire « Benzaza Hadj Benadbdellah ». Car, d'après une lettre dont une copie est en notre possession, l'Organisation Nationale des Moudjahidine et le Ministère des Moudjahidine sont « d'accord pour rebaptiser la faculté d'agronomie par son nom initial ». Plus loin, nous pouvons y lire également : « Monsieur le wali, messieurs les membres de la Commission, nous vous demandons instamment de remédier à cet état de fait regrettable, qui a porté un préjudice moral grave aux enfants et à la famille de cet Algérien honnête, qui a tout donné à son pays, jusqu'à sa vie. » Nous voyons clairement, à travers ce cri désespéré la portée de l'importance de cette requête pour les descendants de feu Benzaza Hadj Benadbdellah. Cet appel des Benzaza fait figure d'une bouteille à la mer, en direction des institutions compétentes en la matière de dénominations d'édifices et établissements publics. À chaque fois que nous levons notre plume pour écrire un article, nous nous demandons constamment quel serait son impact réel sur le lectorat ainsi que les personnalités concernées par lesdits écrits. Enfin, les descendants et épouse de feu Hadj Benabdellah Benzaza, espère de tout cœur pouvoir à travers cet article, voir un jour le rétablissement de la dénomination de l'ex-ITA à son ancien directeur historique qui est bien Hadj Benabdellah Benzaza. À bon entendeur.