Suite à la visite de la ministre de la solidarité, de la famille et de la condition de la femme, ce samedi à Relizane en compagnie de son collègue le ministre de la formation professionnelle, une convention cadre a été signée entre les deux départements précités afin d'ouvrir, dit-on, une lueur d'espoir devant la frange des handicapés issus des centres de formation professionnelle dans tous les horizons de la formation et cela pour faire bénéficier ces jeunes des avantages dispensés par la ministre de la solidarité particulièrement dans le domaine de la création des petites entreprises. L'accompagnement de ces stagiaires sera aussi assuré jusqu'à ce qu'elle aboutisse sur la vie réelle loin de cette assistance encombrante prévue par les dispositifs de soutien comme l'ANSEJ, l'ANJEM etc. Selon les propos de la ministre de la solidarité, la wilaya de Relizane a besoin à elle seule de plus de 35000 postes de travail permanents, avantages qu'offrent les différents dispositifs initiés par injonction du premier ministre pour se pencher sur le dossier et tirer les enseignements qui s'imposent pour en finir avec ce problème. Il faut noter par ailleurs que le rôle des bienfaiteurs dans la wilaya de Relizane est presque absent en ce sens, où seule l'aide publique est omniprésente, s'agissant d'un domaine aussi crucial, les familles sont contraintes d'aller soit travailler dans le cadre des dispositifs soit mendier dans les édifices comme la mosquée et les cafés. Selon les investigations faites auprès de l'ANSEJ et la CNAC, les jeunes viennent de moins en moins à ces institutions après le retrait des activités dites de « gâteaux » comme les voitures et le transport, des dizaines de travaux en matière d'agriculture comme l'élevage et la production et la transformation de l'olive, du miel et autres sont abandonnées et n'attirent plus les jeunes qui préfèrent plutôt accoster les gens pour leur soutirer de l'argent ce qui laisse dire en définitive que la majorité des jeunes sont en marge des activités de production. Sur un autre volet nous signalons que plus de 150 jeunes activant dans le cadre du pré-emploi et dont les contrats de trois ans sont venus à expiration ont organisé un sit-in devant le siège de la wilaya pour réclamer que leurs contrats soient ré-étalés pour une autre période de trois ans. Or selon les propos tenus auprès des responsables au niveau de la direction de l'emploi, ces jeunes sont les seuls contractants qui n'ont pas été retenus de nouveau après l'expiration de leurs contrats parc qu'ils disposent d'une bourse soit au centre universitaire de Relizane ou du centre de formation et que les règlements en vigueur n'autorisent que les chômeurs disposant d'un diplôme à bénéficier du dispositif du pré-emploi.