Une procédure de résiliation des contrats vient d'être lancée à l'encontre de 57 sur les 94 bénéficiaires des locaux implantés à Tindouf-Lotfi dans le cadre de la présidentielle pour non-paiement des loyers et surtout pour non exploitation du local. « Ces locaux sont à usage professionnel et doivent permettre la création de 2 postes d'emploi pour atténuer le chômage », dira le wali en rappelant, tout de même, que la wilaya a le taux de chômage le plus bas à l'échelle nationale. « Nous attribuerons les locaux à ceux qui répondent aux normes », a-t-il affirmé. « Il a fallu puiser auprès des dispositifs comme l'ANSEJ, l'ANJEM et la CNAC pour attribuer un quota de 121 locaux », révèle le wali approché la semaine passée. Les prétextes qu'invoquaient les « défaillants », à savoir l'électricité, l'eau, le téléphone, ont tous été réglés et les locaux de Tindouf-Lotfi réalisés dans un style architectural typique disposent de toutes les commodités. A Oum Assel, la 2ème commune de la wilaya, à vocation plutôt pastorale avec 2000 âmes environ, « le besoin ne s'est fait pas sentir et il existe même une dizaine de locaux qui n'ont pas trouvé preneurs », a précisé le wali.