La prochaine élection présidentielle a complètement brouillé les cartes de l'ex parti dissous ‘'FIS'', suite à la réaction de cheikh Hachemi Sahnouni, ex membre du parti dissous, outré par le contenu du message envoyé par l'ex premier responsable du FIS dissous, Abassi Madani, appelant à une phase de transition et au boycott de la prochaine élection présidentielle. Hachemi sahnouni a déclaré, que Abassi Madani a parlé en son nom personnel, et que son message n'est qu'une simple opinion propre à lui et cela ne représente en aucun cas le Front islamique du salut). Sahnouni s'est également adressé à Abbassi je cite: (votre lettre n'engage que vous, vous vivez au Qatar, alors soyez raisonnable et ne nous dictez pas ce que nous devons faire en Algérie). Ce dernier a ajouté dans une déclaration faite au site (El Hadath el djazairi), que le message de Abassi Madani, par lequel il a appelé au boycott des élections présidentielles du 17 avril prochain, et l'option pour une phase de transition, n'engage que lui, vu qu'il n y a eu aucune consultation ou dialogue entre les dirigeants du parti dissous. L'ex leader du parti du FIS a annoncé : (Personnellement, aucune personne ne m'a contacté, et j'ai eu connaissance du message d'Abassi, que par certains collègues du FIS, et les médias. C'est dans ce contexte, que je suppose que le message est une position individuelle et propre d'Abassi Madani, qui ne nous représente en aucune manière. (Je refuse que Abassi Madani, nous dicte ses décisions, alors qu'il vit à l'étranger, je l'ai déjà expliqué aux dirigeants du FIS, n'écoutez pas les décisions qui viennent de l'étranger et que vous êtes ici en Algérie). L'interlocuteur, a indiqué qu'il a refusé de s'engager dans un dialogue, avec ces médiations du fait qu'elles ne sont pas reconnues dans l'arène politique, en ajoutant, (si je serai contacté par Sellal, ou tout autre personnalité politique soutenant la candidature de Bouteflika, ou Benflis je l'informerai sur les conditions de la réconciliation nationale, des disparus, des prisonniers de la décennie noire, qui devraient figurés dans leurs programmes. Pour son évaluation de la campagne électorale pour les élections présidentielles du 17 avril prochain, Cheikh Hachemi Sahnouni a décrit son démarrage de frilosité, en disant que les candidats ne sont pas convaincants, et qu'ils se contentent de lancer de vaines promesses, que les citoyens ont eu l'habitude d'entendre. avant d'ajouter: (selon les informations que je reçois, il ya une grande réticence populaire vis-à-vis de la campagne électorale, sauf pour les militants de certains partis qui participent à des réunions) Sahnouni n'a pas manqué l'occasion de répondre aux déclarations formulées par Amara Benyounès du MPA, qui selon lui, le FIS, ne reviendra jamais à la scène politique, Sahnouni s'insurgea en lui répondant: (Qui êtes-vous, Amara, pour décider de telles décisions importantes...?). Il est clair que les prochaines présidentielles, vont provoqué un réel tremblement de terre parmi les leaders du parti dissous, ou du moins, ce qu'il en reste, où le domaine des médias est devenu un vrai terrain pour les déclarations, et les contre-déclarations, où il semble que l'incapacité des dirigeants de l'ex- FIS pour prendre une décision unifiée, pour ce qui concerne les 'élections présidentielles aura à son tour, un impact sur ce qui reste de la base du parti dissous.