Comme à l'accoutumée, les dirigeants de l'ex-parti dissous ne ratent aucune occasion pour tenter de revenir sur la scène politique. Ainsi après Ali Belhadj, c'est au tour de Abassi Madani d'appeler les Algériens de boycotter les élections afin d'organiser une période de transition avec bien sûr, la participation de son ex-mouvement qui a mis l'Algérie à feu et à sang. Malgré qu'ils fussent responsables de la tragédie noire qui a fait plus de 250 000 morts et des milliers de disparus, les sanguinaires de l'ex-Front islamique du salut ne baissent pas les bras et «rêvent» toujours de réaliser leur diabolique projet à savoir : L'instauration d'un Etat théocratique. Le n°2 de l'ex-FIS a même tenté de déposer sa candidature pour participer à l'élection présidentielle alors qu'il sait très bien que les lois de la République ne lui permettent pas. Il est à rappeler que Ali Belhadj ayant purgé une peine de 12 ans de réclusion criminelle a été interdit d'exercer en politique. Malgré cet état de fait, il n'a jamais baissé les bras et tente à chaque fois de provoquer les autorités, indiquant qu'il ne reconnaît pas les décisions de la justice algérienne. Arrêté à plusieurs reprises pour incitation à la rébellion et à la violence, Ali Belhadj est à chaque fois relâché. Chaque vendredi, l'ex-lieutenant d'Abassi Madani défie les autorités locales, organisant des prêches incendiaires au niveau de la mosquée «Al wafa bi Al Ahd» de Kouba (Alger). Entouré par des dizaines de ses acolytes, Ali Belhadj tire à boulets rouges sur l'Etat Algérien et sur les hauts responsables du pays. Pour lui, le Front islamique du salut n'est pas «mort» et nul ne peut empêcher ses chefs et ses militants d'exercer en politique. Le dernier discours d'Ali Benflis a donné des ailes aux sanguinaires de l'ex-mouvement qui ne jurent que par leur réhabilitation, oubliant qu'ils étaient à l'origine de la mort de plus de 250 000 Algériens sans compter les milliers de disparus. Après Ali Belhadj, c'est au tour de son ex-émir national qui se réveille appelant à la réhabilitation du FIS et à une période de transition en Algérie. A entendre parler ces fanatiques, n'importe quel Algérien croit que nous sommes toujours dans les années 1990 à l'époque où leurs groupes armés égorgeaient les Algériens par millier. Dans un communiqué, Abassi Madani a appelé les Algériens de ne pas participer au prochain scrutin, indiquant que les résultats sont selon lui connus d'avance. Abassi Madani a également fait savoir qu'il serait en contact avec les responsables des six partis qui ont appelé au boycott de l'élection présidentielle. Toujours et selon Abassi Madani, l'objectif de ces rencontres consistent à dégager une solution à la «crise» que personne en Algérie ne voit excepté lui-même, ses acolytes et ceux qui veulent arriver au pouvoir par n'importe quel moyen. En somme, Abassi Madani, Ali Belhadj et consorts continuent de «rêver» mais ne savent pas que ce «rêve» ne se réalisera jamais.