Après l'annonce de la composition du nouveau gouvernement de Sellal 2, et passée la surprise des nouveaux entrants et promus au poste de Ministre, la plupart des analystes nationaux de la scène politique s'accordent à dire que le président Bouteflika amorce une ‘'rupture tranquille'' et maintien son cap des réformes importantes pour l'avenir de la nation. Le Président Abdelaziz Bouteflika semble avoir répondu à toutes les demandes citoyennes et à tenir ses engagements en formant le nouveau gouvernement. Ainsi, pour la première fois, sept femmes sont entrées au gouvernement conformément à la révision partielle de la Constitution opérée en 2008 ayant abouti à une augmentation du nombre de femmes élues dans les institutions. Par le rajeunissement de la composante du gouvernement, le Président a tenu sa promesse et pour preuve une jeune Ministre de moins de 40 ans figure parmi les 35 membres du gouvernement. Ce gouvernement de technocrates, va œuvrer à transcender les clivages idéologiques et mettra sûrement fin à la gestion ‘'idéologique'' des affaires de l'Etat. Il s'attellera désormais à répondre sans trop de politique politicienne à la demande sociale et économique des citoyens, il se chargera également de construire des logements, à créer des emplois par l'investissement et la relance de l'économie, continuer à réunir les conditions pour le succès total du programme de mise en place des capacités d'exportation hors hydrocarbures pour que l'économie de marché. Et ce afin de financer le développement en substitution à la dépense publique et à l'endettement étatique. Les ministres ont été choisis en fonction des compétences accumulées lors de leurs parcours antérieurs. Le nouveau gouvernement, formé de trente-cinq (35) membres, dont M. Sellal est l'exemple même de haut cadre technocrate, étant lui-même sans appartenance partisane. La gent féminine fait, quant à elle une progression conséquente, dont le nombre de portefeuilles a été porté de quatre à sept femmes dans le nouveau gouvernement. L'entrée du plus jeune membre ministre femme (âgée à peine de 35 ans), Aïcha Tagabou, comme Ministre déléguée auprès de la Ministre du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat, est emblématique de l'importance accordée à cette dernière dans les institutions de l'Etat. Monsieur Abdelkader Kadi (ex-wali de Relizane), nouveau ministre des Travaux Publics doit quant à lui s'atteler à la lourde tâche de réaliser les projets d'infrastructures routières et ferroviaires déjà largement entamés depuis longtemps. Les chefs des secteurs ministériels devront faire un suivi de proximité et travailler en synergie pour la promotion constitutionnelle et réaliser un programme d'investissement public tout en s'ouvrant à l'investissement privé tel les hôpitaux privés, les concessions agricoles pour les produits stratégiques. En tout, douze nouveaux ministres et deux ministres délégués font leur entrée dans ce nouveau gouvernement, chargé de mettre les bases pour la future Deuxième République, forte et prospère.